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Manchester City - Real Madrid : Irrésistibles, les Cityzens signent un récital et filent en finale… Revivez ce match en direct
FOOTBALL Après le nul (1-1) au match aller, City a corrigé le Real ce mercredi à l'Etihad Stadium (4-0) et s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions
L’ESSENTIEL
- Manchester City a surclassé le Real Madrid ce mercredi à l’Etihad Stadium (4-0), à l’occasion de la demi-finale retour de la Ligue des champions, huit jours après le nul de l’aller au Santiago-Bernabéu (1-1). Bernardo Silva (doublé), Eder Militao contre son camp et Julian Alvarez ont marqué les buts de la soirée.
- L’équipe anglaise partira favorite de la finale de la C1 le 10 juin face à l’Inter Milan, à Istanbul. Elle peut même signer un triplé Championnat d’Angleterre - Cup - Ligue des champions.
- Si City vise son premier sacre dans la grande Coupe d’Europe, Pep Guardiola peut la remporter pour la troisième fois, après ses victoires avec le FC Barcelone en 2009 et 2011.
Les compos :
Manchester City : Ederson - Walker, Dias, Akanji - Stones, Rodri - Bernardo Silva, De Bruyne, Gündogan, Grealish - Haaland.
Real Madrid : Courtois - Camavinga, Alaba, Militao, Carvajal - Modric, Kroos, Valverde - Vinicius, Benzema, Rodrygo.
Ce serait la troisième pour Pep Guardiola, après les deux avec le Barça en 2009 et en 2011.
Après avoir pris sa revanche de manière éclatante face au Real, qui l'avait sortie l'an dernier en demi-finale de la Ligue des Champions, cette équipe peut réussir un sublime triplé. Quasiment championne d'Angleterre, elle partira favorite de la finale de la Coupe d'Angleterre, le 3 juin face à Manchester United, puis de celle de la C1, le 10 juin contre l'Inter Milan.
Manchester City jouera la finale de la Ligue des champions le 10 juin contre l'Inter Milan, à Istanbul.
Ben Foden lance parfaitement Julian Alvarez, à peine entré en jeu. L'Argentin bat Courtois aussi facilement que je choisis des asperges sur le marché. Même les remplaçants s'amusent.
C'est le champion du monde argentin Julian Alvarez qui entre.
Y a pas que Courtois dans la vie.
Mahrez remplace Gundogan, encore excellent. Pendant ce temps, Tchouameni remplace Camavinga, Ceballois relaie Rodrygo et Vazquez supplée Carvajal. Pourquoi pas, après tout.
Le VAR vérifie s'il y a hors-jeu, mais le but est validé.
Pas la peine de râler Doudou, y a rien à dire.
La talonnade de Gundogan est exquise, mais l'attaquant norvégien signe un contrôle aussi pataud que Beethoven (le Saint-Bernard, pas le musicien). Et surtout, Courtois dévie son tir sur la transversale, grâce à son genou gauche.
Le visage de De Bruyne rougit minute après minute, de la fumée va bientôt sortir des oreilles. Mais visiblement, l'esthète Guardiola a décidé de tenter de se qualifier en gardant le même onze de bout en bout, à l'aller comme au retour.
Le Brésilien réclame une poussette et un penalty, mais il n'y croit pas lui-même.
Carlo a choisi la formule offensive. En même temps, c'est logique.
Toujours aucun tir anglais en deuxième mi-temps. Mais comme le Real n'est pas vraiment dangereux.
Mais sur le contre, le centre de Vinicius est raté.
Le fantôme de Modric sort, Camavinga monte au milieu, Alaba glisse à gauche et le terrible Allemand s'installe en charnière. Ancelotti joue au Rubik's cube, en fait.
Mais pour en faire quoi ? Pas grand-chose pour l'instant.
Carvajal, pas clair du tout au début de l'action, se rattrape bien en gênant le capitaine de City au dernier moment.
Carton jaune 100 fois mérité pour l'arrière droit du Real, pour cette action et l'ensemble de son oeuvre au match aller.
Il régale, l'ailier gauche de City. Bon, le corner qu'il obtient et qu'il tire lui-même ne donne rien, mais ça n'enlève rien à mon constat.
Ruben Dias prend un jaune au passage, pour avoir déséquilibré Vinicius à 25 mètres des buts d'Ederson, côté droit.
Comme tous ses copains, le Français passe une sale soirée.
12 tirs à 1, 5 tirs cadrés à zéro, 72% de possession... Cette première période a tourné à la démonstration pour les Cityzens. Une petite pause, et on se retrouve dans quelques minutes.
Après le 1-1 de l'aller, les Anglais sont virtuellement en finale, contre l'Inter. Mais avec ces diables de Madrilènes, rien n'est jamais fini, comme pourrait le dire Christian Jeanpierre.
Camavinga n'aimait déjà pas le poste de latéral gauche, mais ce n'est pas ce match face au Portugais qui va lui faire apprécier.
Il y a bien eu cette frappe de Kroos sur la transversale, juste avant le deuxième but de Bernardo Silva, mais c'est comme une goutte d'eau dans une nappe phréatique à sec des Pyrénées-Orientales.
Luis Campos va proposer un échange avec Ekitike, c'est écrit.
A peine le temps de relever la tête, et City fait le break ! Grealish, excellent encore ce soir, sert Gundogan dans la surface, dont la frappe est repoussée par Militao. Du haut de son mètre 73, le Portugais place une tête dans le but déserté par Courtois.
Le joueur allemand expédie une frappasse de 25 mètres, comme des milliers de ses compatriotes en ont planté avant lui. Mais Ederson réussit à dévier in extremis ce tir sur sa transversale. Quand on vous dit que Madrid commence à se rebiffer.
Très discret à l'aller, KB9 était invisible au retour avant ce ballon en profondeur, sur lequel Ederson l'a devancé. Mais le Real commence à sortir de sa coquille, enfin.
Popopop... Tranquillou bilou, l'express de City
Si j'avais été à la place du défenseur brésilien du Real, j'aurais atterri en tribunes. A la base de l'action, encore un ballon perdu par le Real, en mode SCO d'Angers pour l'instant.
C'est encore très hypothétique hein. En revanche, on peut écrire « l'ancien Monégasque », ça on en est sûr.
Pour l'instant, le géant venu du Nord n'est pas en réussite mais heureusement, City peut aussi compter sur un lutin portugais (et sur un magicien flamand aussi).
Mais à ce rythme, le 192e attendra la saison prochaine (oui je sais, avec le Real, on ne sait jamais).
L'action se développe sur l'aile droite, avec Stones puis Walker et De Bruyne qui délivre une ouverture bonbon pour le Portugais. Cette fois Courtois est battu.
C'est laaaaaaargement mérité.
Cet arrêt est encore plus beau que le précédent !!! Quelle détente du Belge sur une nouvelle tête de Haaland, qui mange sur le crâne de Camavinga sur l'action !!!
C'est évidemment inacceptable (et modifié). Je vais me mortifier comme l'elfe Dobby dans Harry Potter.
Le gardien du Real est parti pour sortir un match aussi mythique que la finale contre Liverpool l'an dernier.
Courtois sort un arrêt de la hanche (!) sur une tête à bout portant de Haaland, parfaitement servi par un centre de Grealish. C'est vraiment le meilleur gardien du monde, un cran ou deux devant Maxime Dupé.
Le sosie non-officiel de Cillian Murphy/Tommy Shelby se régale dans cette position de 6.
Le milieu espagnol efface deux joueurs du Real mais croise beaucoup trop sa frappe. Juste avant, Haaland avait dribblé Courtois avant de s'excentrer et de centrer en retrait pour personne. City pousse fort, très fort.
C'est plutôt une spécialité belge ou néerlandaise me direz-vous. Justement, Kevin De Bruyne vient de délivrer un amour de centre, toutefois trop haut pour Haaland.
Bon City ne marquera pas aussi vite que l'an dernier au même endroit. La frappe de l'arme fatale anglaise anti-Mbappé (mais si, souvenez-vous de la Coupe du monde au Qatar) part sur orbite.
Rassurez-vous, ça ne va pas durer.
Le Real a joué samedi, City dimanche. Autrement dit, cela représente un jour de moins de récupération. Le match sur la pelouse d'Everton n'a pas pu se jouer la veille à cause du concours de l'Eurovision organisé à Liverpool. Et Guardiola n'a pas trop apprécié...
Pour l'instant, ça s'est bien passé pour le Real.
La dernière équipe à s'être imposée à l'Etihad Stadium en Ligue des champions ? L'OL pardi, en septembre 2018 (1-2), grâce à Maxwell Cornet et Nabil Fekir. Depuis, les Cityzens ont enchaîné 23 victoires et deux nuls.
C'est le seul changement. L'Allemand avait pourtant muselé Haaland au Bernabéu, par tous les moyens mais sans se faire prendre.
Je ne fais que passer, pour vous mettre les compos. D'abord celle de City, sans surprise: Pep aligne les 11 titulaires qui ont joué 90 minutes au match aller (rarissime dans le foot contemporain).
>> Rendez-vous à 20h30 pour suivre l’avant-match tous ensemble, avant un coup d’envoi de ce choc à 21 heures.