PSG: Qui Laurent Blanc va-t-il sacrifier sur l’autel Angel Di Maria?
FOOTBALL A quoi va ressembler le « nouveau » PSG?...
Voilà, Angel Di Maria au PSG, c’est fait ou presque. Et si tout le monde s’accordait à dire que le PSG avait besoin de ce genre de joueur d’impact dans son effectif, il n’empêche qu’il va bien falloir sacrifier quelqu’un pour mettre l’Argentin à sa place. Et si ce ne sera a priori ni Ibrahimovic ni Verratti, les deux intouchables de l’effectif, on peut se poser des questions sur tous les autres. 20 Minutes a donc tenté de définir à quoi pourrait ressembler l’équipe type du PSG en 2015-2016.
Paris en 2014
La plus logique : Di Maria prend la place de Pastore
On ne change pas une formule qui gagne, et on a du mal à voir Laurent Blanc sacrifier son 4-3-3 légendaire et son milieu à trois Matuidi-Verratti-Motta qui a fait ses preuves (si tant est que Motta reste effectivement à Paris). Pour résumer, Angel Di Maria remplacerait poste pour poste Pastore en tant qu’ailier gauche/meneur de jeu.
Points forts :
- La stabilité de l’effectif, qui aura déjà ses repères.
- Un milieu de terrain très costaud physiquement et à la récupération
- Toutes les « grandes stars » sont sur le terrain, ce qui évite les bouderies
Points faibles :
- Se priver de Pastore, joueur populaire et très créateur offensivement
- Se priver de Lucas, le plus remuant en début de saison l’an passé et pendant la préparation
- Faire confiance au vieillissant Thiago Motta
La plus politiquement correcte : Pastore au milieu, Motta sur le banc
Il s’agit ici de contenter à la fois le vestiaire, Nasser et les supporters. Il s’agit donc mettre sur le terrain toutes les stars payées à prix d’or (Ibra, Cavani, Di Maria) et les chouchous du Parc (Matuidi, Pastore, Verratti). Autant dire que c’est Thiago Motta, qui n’a de toute façon plus envie d’être là, qui en fait les frais. Pastore prend une place dans le milieu à trois (ou Di Maria lui-même, qui le faisait avant de partir du Real Madrid), Verratti recule juste devant la défense.
Points forts :
- Tout le monde est content
- L’équipe a une sacrée gueule et semble à peu près équilibrée
Points faibles :
- Pastore au milieu, c’est un peu léger défensivement
- Verratti n’a jamais fait ses preuves en sentinelle et le cantonner à ce poste, c’est un peu du gâchis
- On se prive encore de Lucas
La plus régalade : Cavani et Matuidi sur le banc
Le foot, c’est du spectacle. Et nous, on veut voir des dribbles, des diagonales de 80 mètres, des frappes en lucarne et des buts, plein de buts. On a donc composé le PSG dans sa version la plus technique et offensive possible. Ça donne un 4-2-3-1 et Cavani et Matuidi en font les frais, Lucas en profite. C’est parfait pour péter Angers au Parc, en revanche ça risque de prendre un peu l’eau contre le Barça.
Points forts :
- On devrait voir du spectacle
- On a réussi à aligner Di Maria, Pastore et Lucas ensemble
- On a réussi à se débarrasser de Cavani
Points faibles :
- L’activité de Matuidi va manquer et le milieu risque de prendre l’eau contre des grosses équipes
- Cavani va faire la gueule
- Laurent Blanc doit abandonner le 4-3-3
La plus 20 Minutes : Avec Lucas, sans Cavani ni Motta
Parce qu’il faut bien se mouiller, 20 Minutes propose sa compo préférée. Une petite aversion pour Cavani et beaucoup d’amour pour Lucas, Pastore, Verratti et Matuidi, ça donne ça. C’est à peu près équilibré et ça peut donner pas mal de jeu. Mais ce n’est pas un 4-3-3.
Points forts :
- On a réussi à aligner Di Maria, Pastore et Lucas ensemble
- On a réussi à se débarrasser de Cavani
- C’est à peu près équilibré grâce à la présence de Matuidi à la récupération
Points faibles :
- Ce n’est pas nous qui faisons l’équipe
- Cavani et Motta vont VRAIMENT faire la gueule
- Ce n’est pas un 4-3-3 avec sentinelle
La plus Coupe de la Ligue : Place à Lavezzi et Jean-Kévin Augustin
Parce qu’il faut bien faire tourner pour aller gagner un huitièmes de finale de Coupe de la Ligue à Dijon, voici ce à quoi pourrait ressembler la B du PSG.
Conclusions
La seule chose que l’on peut affirmer à l’heure actuelle, c’est que Laurent Blanc aura vraiment du choix. Sauf s’il se retrouve de nouveau avec la moitié de son effectif à l’infirmerie au printemps, il aura tout loisir de changer sa composition et sa tactique en fonction de l’adversaire.
De plus, quels que soient ses choix, il aura sur le banc des joueurs capables de changer le cours d’un match à dix minutes de la fin.
Enfin, on a beau retourner le problème dans tous les sens, à part pour la Coupe de la Ligue ou en cas de retour de la peste bubonique, on se demande bien à quoi va pouvoir servir Ezequiel Lavezzi.