Quand «Splash» coule l’équipe de water-polo de Strasbourg

A Strasbourg, Floréal Hernandez
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Christophe Beaugrand dans l'émission «Splash».
Christophe Beaugrand dans l'émission «Splash». — CHRISTOPHE CHEVALIN / TF1

«Splash», l’émission de TF1, ne fait pas que des heureux. Depuis que les équipes de télévision squattent la piscine de Schiltigheim, l’équipe de water-polo de Strasbourg boit la tasse. Sébastien Bérenguel, l’entraîneur de la Société de Natation de Strasbourg, prévient d’emblée: «On ne se cherche pas d’excuse. On a été mauvais sur certains matchs, notamment contre Douai (15-11) et Nice (6-12) où l’on n’a pas été là et on l’a payé cash. Mais l’émission nous a un peu perturbés car on nous a enlevé notre instrument de travail.» Après trois défaites consécutives, l’objectif de terminer dans les quatre premiers de l’Elite s’éloigne, à mesure que les audiences télés s’envolent.

«Sous les spots, dans la fumée et avec de la musique» 

Jeudi dernier par exemple, les poloïstes alsaciens se sont retrouvés à s’entraîner pendant les répétitions de «Splash». L’ambiance? «Sous les spots, dans la fumée et avec de la musique, énumère Bérenguel. On est des sportifs de haut niveau, on est là pour s’adapter mais…» 

«C’est épuisant» 

Les désagréments se sont prolongés vendredi, jour de l’enregistrement du show de TF1, où ils ont dû s’expatrier à Mulhouse pour pouvoir s’entraîner. Cette semaine comme lors de la première émission, les Strasbourgeois quitteront la ville dès vendredi. Ils ont trouvé refuge à la piscine de Taverny pour s’entraîner au calme avant leur match à Noisy-le-Sec, samedi. «C’est épuisant», avoue le coach. Heureusement pour lui, l’émission s’arrêtera vendredi.