PROSTITUTION«Touche pas à ma pute»: 343 «salauds» défendent leur droit à aller voir des prostituées

«Touche pas à ma pute»: 343 «salauds» défendent leur droit à aller voir des prostituées

PROSTITUTION«Touche pas à ma pute!» a été notamment signé par Frédéric Beigbeder et Eric Zemmour...
Frédéric Beigbeder, à Deauville en 2012
Frédéric Beigbeder, à Deauville en 2012 - AFP PHOTO / CHARLY TRIBALLEAU
A.D.

A.D.

En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.

l'appel des 343 «salopes»

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Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.

comme le révélait Libération ce mardi.

En référence à n-1971.html">l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à -manifeste-des-343-salopes-paru-dans-le-nouvel-obs-en-1971.html">l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.


En référence à l'appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l'avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées.

Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice de la rédaction de Causeur justifie le choix de l'intitulé par «l’envie d’emmerder les féministes d’aujourd’hui».

Interdiction de la pornographie

Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l'humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l'écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.

Ces «salauds» revendiqués refusent «que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs», craignant que «demain», on interdise aussi la pornographie.

«Tu as voulu être libre?»

La proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.

Parmi les très nombreuses réactions à leur démarche, une tribune de la présidente de la Ligue du droit des femmes, Anne Zelensky, à l'origine du manifeste de 1971, a été publiée dans Le Monde. Elle y dénonce «un tour de passe-passe pervers» où «la liberté est mise au service de la défense d'un esclavage de fait».

«Ce manifeste s'inscrit dans la guéguerre que se livrent les sexes», poursuit Anne Zelensky, qui estime que «la revanche de certains hommes contre la libération des femmes passe sans doute par ce pied de nez. Tu as voulu être libre? Eh bien, moi, ça ne m'empêchera pas d'aller chez les putes».

Le collectif Zéromacho, qui revendique 1.881 hommes «engagés contre le système prostitueur», dénonce dans un communiqué des «ringards (qui) s'amusent à défendre une cause machiste perdue». «Cette pétition réac prétend que la volonté d'abolir la prostitution serait "une guerre faite contre les hommes". C'est tout le contraire : nous, Zéromachos, affirmons que le combat pour l'abolition de la prostitution est avant tout un combat pour l'Égalité», affirme le collectif. Le collectif cite l'anthropologue Françoise Héritier: «Dire que les femmes ont le droit de se vendre, c'est masquer que les hommes ont le droit de les acheter».