Roland-Garros : Malade et forfait, Elena Rybakina débarque en conférence de presse… sans masque
TENNIS La tête de série numéro 4 Elena Rybakina a annoncé être malade et déclarer forfait quelques minutes avant son match, le tout depuis la plus petite des salles de conférence de presse de Roland et sans porter de masque
A Roland-Garros,
Grosse sensation ce samedi matin à Roland-Garros. Alors qu’elle était censée affronter à 11 heures l’Espagnole Sara Sorribes Tormo, sur le court Central, la tête de série numéro 4 et l’une des favorites pour remporter le tournoi, Elena Rybakina, a dû déclarer forfait à la dernière minute. Mais ce n’est pas là le plus fou de cette histoire. Dans la foulée de cette annonce, la Kazak était en effet annoncée en salle de presse pour expliquer les raisons de cet abandon.
Résultat : « Je ne me sentais pas bien hier, j’avais une grosse fièvre, des maux de tête et je n’ai pas dormi. Aujourd’hui c’est pareil. Je suis loin d’être à 100 %. Ce n’est pas de chance pour moi », a-t-elle déclaré dans la petite salle de presse n°2 remplie à ras bord de journalistes. Le problème, c’est que si ce n’est effectivement pas de bol pour elle, ça ne l’est pas non plus pour les dizaines de confrères entassés dans la salle face à une joueuse visiblement bien malade mais… ne portant pas de masque !
Au sortir de cette conf' express, certains s’interrogent. « Mais pourquoi ne pas l’avoir programmée dans la grande salle de conférence de presse ? », s’étonne un confrère. « Et surtout pourquoi elle n’avait pas de masque ? », s’étrangle un autre. Postés devant notre écran pour suivre la conf' à distance, nous avons alors vu un employé de tournoi débarquer avec une mini-lingette, ne sachant visiblement pas trop quoi faire avec.
Une désinfection toute relative
Après un rapide coup sur le micro réservé aux journalistes - micro que Rybakina n’a donc pas touché - celui-ci s’est mis à tripoter les bouteilles d’eau des sponsors du tournoi positionnées sur le pupitre des athlètes, sans qu’on comprenne vraiment le but de la manœuvre. Celui-ci ira carrément jusqu’à retourner la bouteille de Vittel pour la faire tenir sur le bouchon. NON MAIS WHAT’S THE FUCK MAN ??? Le préposé au nettoyage finira tout de même par nettoyer succinctement le fauteuil sur lequel s’est assis Rybakina avant de passer un coup sur le micro utilisé par la Kazak, mais sans nettoyer la bonnette…
Si la scène a fait beaucoup rire dans la salle de presse, on peut tout de même s’étonner qu’une joueuse venant annoncer qu’elle avait été malade toute la nuit déboule en conf' sans la moindre protection faciale, le tout dans une pièce pas plus grande qu’un studio d’étudiant sous les toits de Paris. Ce n’est pas comme si le monde avait été mis en quarantaine des semaines durant à cause d’un virus hyper contagieux. Ce n’est pas non plus comme si les événements sportifs étaient totalement à l’abri des microbes, comme on a encore pu le voir récemment lors du dernier Tour d’Italie.