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LIBYELonguet: les soldats libyens comprennent que le combat de Kadhafi est sans issue

Longuet: les soldats libyens comprennent que le combat de Kadhafi est sans issue

LIBYEGérard Longuet a qualifié de décisif le résultat des frappes aériennes depuis le début de l'opération...
Gérard Longuet, le 2 mars 2011, à la sortie du conseil des ministres, à l'Elysée.
Gérard Longuet, le 2 mars 2011, à la sortie du conseil des ministres, à l'Elysée. - L. BONAVENTURE/ AFP
© 2011 AFP

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Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé jeudi que les soldats libyens se rendent compte «que le combat de Kadhafi n'a pas d'issue», au 6è jour de l'opération aérienne internationale en Libye.

Le colonel Kadhafi «a 40 ans de pouvoir pendant lesquels il a tissé un système personnel qui le soutient, avec des soldats qui sont liés à son succès ou à son échec», a-t-il déclaré sur Europe 1. «Ces soldats sont en train de se rendre compte, on le sait au travers des écoutes, que le combat de Kadhafi n'a pas d'issue. C'est un facteur psychologique extrêmement important. On sent que ça vacille chez eux», a-t-il poursuivi.

Le résultat des frappes aériennes est «décisif»

Gérard Longuet a qualifié de «décisif» le résultat des frappes aériennes depuis le début de l'opération. «La seule difficulté technique que nous rencontrons c'est lorsque les combattants sont mêlés. Il est évident que le risque de dommage collatéral est tellement élevé que nous ne pouvons pas intervenir», a-t-il déclaré. Le ministre à qui l'on demandait s'il y aurait de nouvelles frappes aériennes par les avions de la coalition, a répondu «absolument».

«L'Otan ne peut pas décider en lieu et place des patrons de la coalition»

Interrogé sur l'envoi éventuel de troupes au sol après la campagne aérienne, Gérard Longuet a souligné que «ce n'est pas la résolution» 1973 de l'ONU. «On peut s'en passer, dès lors qu'il y a à la fois une très forte détermination dans l'utilisaiton de l'arme aérienne, qui est redoutable, et une ouverture politique simultanée», a-t-il ajouté.

Gérard Longuet a par ailleurs souligné que les décisions politiques étaient prises «à trois» - Grande-Bretagne, France, Etats-Unis - au sein de la coalition. «L'Otan est une formidable machine à transmettre des informations vers le haut et le bas, elle ne peut pas décider en lieu et place des patrons de la coalition», a-t-il dit.

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