Facebook valorisé à 50 milliards de dollars après l'investissement de Goldman Sachs
Tout le monde veut sa part de Facebook. La banque d'affaires Goldman Sachs vient d'investir 450 millions de dollars dans le réseau social, auxquels s'ajoutent 50 millions supplémentaires du conglomérat russe Digital Sky Technologies. Suite à cette nouvelle opération financière, Facebook est valorisé à 50 milliards de dollars, calcule le New York Times. C'est plus que Yahoo, eBay ou encore Time Warner.
Que va faire Facebook avec cette manne? Sans doute poursuivre sa croissance folle et continuer à séduire les grands noms de la Silicon Valley –plusieurs ingénieurs-cadres de Google sont partis rejoindre Facebook l'an dernier. L'entreprise compte désormais plus de 2.000 employés.
D'après plusieurs experts, ce nouvel investissement va augmenter la pression pour une entrée en Bourse de Facebook, jusqu'ici écartée par Mark Zuckerberg. Selon le New York Times, elle pourrait intervenir en 2012.
Bubble or not bubble?
Ici et là, certains jouent les Cassandre, estimant que la valorisation actuelle de Facebook n'est «pas raisonnable» et y voient le signe d'un retour d'une bulle Internet. Mais ce n'est pas tant le chiffre d'affaires actuel de Facebook qui attire –2 milliards de dollars en 2011, selon les projections– que les perspectives de croissance future.
D'un simple réseau social, le site a muté et réussi à étendre son emprise sur tout le Web, notamment avec ses plugins sociaux comme les boutons «like» qui fleurissent un peu partout. Du coup, Facebook connaît les habitudes et les goûts de chaque internaute comme personne et attire de plus en plus d'annonceurs. Sociale, locale et mobile, telles sont les grandes tendances de la pub en ce moment. Google peut officiellement se faire du souci.