Le Bon Coin: Il mettait en vente des objets qu’il ne détenait même pas

ARNAQUE Le préjudice s’élève à 12.000 euros…

20 Minutes avec agence
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Capture d'écran du site de revente Le Bon Coin
Capture d'écran du site de revente Le Bon Coin — Le Bon Coin

L’arnaque aura duré près d’un an, du 20 octobre 2012 au 10 septembre 2013. Durant toute cette période, un homme avait réussi à encaisser le paiement de quelque 41 victimes, qui pensaient avoir fait affaire sur Le Bon Coin.

Sauf que voilà, ce jeune habitant de Wingles (Pas-de-Calais), 23 ans aujourd’hui, y proposait des objets high-tech (téléphones portables, ordinateurs, appareils photo, etc.) qu’il ne détenait même pas. Et pour réussir à flouer autant de clients, sur une aussi longue période, celui-ci a dû beaucoup ruser…

12.000 euros de préjudice

Après avoir été black-listé par le site de petites annonces, le fraudeur s’est mis à utiliser de nouvelles identités, de nouvelles adresses email, de nouveaux numéros de téléphone et de nouvelles coordonnées bancaires, se servant notamment de l’identité de sa conjointe de l’époque, à l’insu de celle-ci, qui finit d’ailleurs par déposer plainte contre lui.

C’est ensuite l’identité d’un complice, qu’il hébergeait en échange de sa « participation passive », relève La Voix du Nord, que l’arnaqueur sans limite a continué à sévir, pour un préjudice total de 12.000 euros…

Il a finalement été interpellé, le 2 décembre dernier, puis placé en garde à vue, reconnaissant les faits et justifiant ceux-ci par son besoin d’argent pour sa consommation quotidienne de cannabis et l’achat de jeux vidéo… Il sera entendu en audience correctionnelle le 19 mai 2016, au tribunal de grande instance de Béthune.