Vous avez interviewé le chanteur de reggae Alpha Blondy

Beaucoup de chance, la santé et la longévité!

Oui, à Abidjan - La Riviera! Je suis un rasta grec.. C’était ma façon de donner mon empreinte à cette chanson de Moustaki qui est si jolie.

La chancon "Jérusalem" a été écrite à Jérusalem et je pense que c’est la ville qui l’a écrite. J’étais au Saint-Sépulcre sur la tombe de Jésus quand j’ai eu la première note de cette chanson dans la tête. J’ai demandé à mes amis israéliens comment on dit «Je te salue, Dieu». Et ils m’ont dit «Barouh ata Adonaï». Et j’ai demandé comment on dit «Salut à toi, Jérusalem». Ils m'ont répondu: «Barouh aba Yeroushalaïm». La casquette que je porte sur la photo, c’est le maire de Jérusalem qui me l’a offerte cet été, il y en a deux, une pour lui une pour moi. En août dernier, l’université de Haïfa a décerné une bourse Alpha Blondy pour la paix à un étudiant israélien et un étudiant palestinien. Je suis très fier de ce prix car j’ai toujours voulu la paix entre les deux peuples. Je voudrais leur dire un infini merci.

La chancon "Jérusalem" a été écrite à Jérusalem et je pense que c’est la ville qui l’a écrite. J’étais au Saint-Sépulcre sur la tombe de Jésus quand j’ai eu la première note de cette chanson dans la tête. J’ai demandé à mes amis israéliens comment on dit «Je te salue, Dieu». Et ils m’ont dit «Barouh ata Adonaï». Et j’ai demandé comment on dit «Salut à toi, Jérusalem». Ils m'ont répondu: «Barouh aba Yeroushalaïm». La casquette que je porte sur la photo, c’est le maire de Jérusalem qui me l’a offerte cet été, il y en a deux, une pour lui une pour moi. En août dernier, l’université de Haïfa a décerné une bourse Alpha Blondy pour la paix à un étudiant israélien et un étudiant palestinien. Je suis très fier de ce prix car j’ai toujours voulu la paix entre les deux peuples. Je voudrais leur dire un infini merci.

Dieu est l’inspirateur suprême. Celui qui m’a doté de mon cerveau est le propriétaire de toutes mes inspirations. J’aimerais bien faire le vaniteux mais à un moment donné il faut rendre à César ce qui est à César. Dieu devrait s’inscrire à la Sacem. Beaucoup d’artistes feraient moins les malins!

Seul le tourneur peut répondre à cette question. Je sais qu’on commence la tournée le 6 mars en Hollande. Mais on sera très content de venir à Lille!

Merci Vincent! Que Dieu te remercie, te glorifie et te rende au centuple le respect que tu conjugues à mon endroit!

On a fait un truc ensemble il y a longtemps! En 1985, je crois. Il était venu en Côte d’Ivoire. Il est venu chez moi, on a fumé des bons joints ensemble et puis on a fait un concert ensemble à Yamoussokro. Je ne l’ai pas revu depuis. Mais je referais une collaboration avec lui avec plaisir. C’est un enfant du ghetto, on pourrait faire un truc bien ensemble. C’est un battant.

Oui, je pense que c’est très très bien. Si la France n’était pas intervenue au Mali, on serait peut être en train d’assister à la naissance d’un Etat Islamique. Dieu merci, la France a mis un terme à cette invasion islamisante. En plus, la France a donné une leçon à l’Union africaine: c’est que la souveraineté, ça se protège, et il faut que l’Union africaine ait une force spéciale, prête à tout moment à intervenir dans tout pays africain qui serait menacé comme l’était le Mali. Je ne peux que féliciter la France.

Merci! Quand le café de Versailles sera réouvert, cette fois-ci ce sera un duel au champagne!

C’est parce que la notion du disque traverse une crise sans précédent, et les majors qui peuvent donner une fenêtre médiatique au reggae africain sont tous en difficulté. Le reggae africain doit se rabattre sur les réseaux sociaux pour se faire connaître. Les gens ont peur d’investir dans des disques. Il n’y a pas de majors africains, et parce que le disque est mort, les pirates ont pris la place des majors du disque. Les producteurs n’ont pas envie d’investir sur des artistes reggae sur lesquels ils sont sûrs de perdre à 100%. Moi j’essaie de produire Queen Adjoba, de lui trouver un distributeur en Europe et ce n’est pas facile. Les maisons de disque vous disent: on vous signe le monde entier, sauf l’Afrique. Elles ne peuvent pas contrôler le marché africain car c’est devenu le marché des pirates.

C’est le public qui me donne cette puissance là, qui me transmet cette pêche là. Keep on rockin' Laura, je suis très content et très fier de t’entendre dire ça. Mes amitiés à ton papa.

Oui. Parce que je suis d’un pays francophone et parce que ma carrière en Europe a commencé au Zénith à Paris. La France continue de me porter chance.

Deux ans. J’ai mon studio à la maison maintenant. J’ai mon studio à Abidjan qui s'appelle le studio Meteor, et j’ai aussi travaillé au studio JBZ à Abidjan.

Si Dieu me prête vie, je m’appliquerais à donner le meilleur de moi et le jour où Dieu voudra que ça s’arrête, ça s’arrêtera. Quand tu aimes ton métier, c’est plus agréable, mais Dieu merci, j’adore ce que je fais, que ce soit en studio ou sur scène. On ne se lasse jamais de l’amour des gens, on est tous des boulimiques de l’amour. Plus on nous donne, plus on en veut. Je suis gourmand en amour.

Il n’y a pas eu de grand changement, des anciens sont revenus, seuls le bassiste, la guitare rythmique et le tromboniste ont changé.

Si! J’ai toujours le trac! On a toujours le souci de bien faire, de ne pas faillir, de ne pas décevoir. Je ne languis pas... mais j’ai des palpitations. J’imagine l’accueil que les gens vont réserver à mon album.

Oui, j’écoute beaucoup, surtout avec Lilia qui écoute beaucoup de reaggae. Jacob Miller, Peter Tosh, Taurus Rilly, Stephen Marley, Ziggy Marley, Culture. J’ai arrêté d’aller en Jamaïque depuis qu’un de mes pianistes a été assassiné. En 2001 ou 2002. Ca m’a coupé l’envie d’y aller. Quand ils l’ont tué, le jour de son enterrement, ils ont appelé ses parents pour dire qu’ils s'étaient trompés de personne... Mais sinon oui, j’ai de bon rapports avec les artistes jamaïcains, je les rencontre souvent en tournée, on partage les mêmes scènes. J’ai souvent retrouvé en tournée Toots and the Maytals, les Gladiators, Rita Marley, U-Roy...

C’est faux! Le premier stade était vide, mais après tous les autres étaient pleins. Tout était bourré à craquer.

C’est très loin! Tout change, tout évolue, seuls les imbéciles ne changent pas. Et Tiken et moi ne sommes pas des imbéciles. Je suis le grand frère, c’est mon petit frère. Je suis très fier de ce qu’il a fait dans le nouvel album.

Sur cet album là, il y a la chanson “Réconciliation” avec Tiken Jah, Meiwey, Ismael Isaac et Monique Séka et Wiper.

Changer le monde je ne sais pas, mais apporter ma contribution à l’édifice qu’est le monde, ok, c’est ce que je souhaiterais, pour rendre le monde plus beau. Avoir 60 ans c’est génial, c’est une bénédiction. Il y a des gars de ma génération qui n’ont pas eu la chance d’avoir 60 ans, donc je dois dire Dieu Merci.

Oui. Parce qu’il y a des chansons qui ne sont plus d’actualité, et certaines où je n’ai plus le même feeling. Donc parfois je les recycle. Par exemple la chanson "J’ai tué le commissaire" a été écrite en 1978 à New York, je l’ai chantée pendant un moment, et l’an dernier mon ami de Wagram m’a dit que pour le 30e anniversaire de la mort de Bob Marley il fallait refaire quelque chose, donc je l’ai reprise.

Oui. Parce qu’il y a des chansons qui ne sont plus d’actualité, et certaines où je n’ai plus le même feeling. Donc parfois je les recycle. Par exemple la chanson "J’ai tué le commissaire" a été écrite en 1978 à New York, je l’ai chantée pendant un moment, et l’an dernier mon ami de Wagram m’a dit que pour le 30e anniversaire de la mort de Bob Marley il fallait refaire quelque chose, donc je l’ai reprise.