La vidéosurveillance à nouveau sur « play »

   En septembre 2013, la rue Pargaminières sera flambant neuve… et équipée de trois ou quatre caméras de vidéosurveillance. La commission des libertés locales, mise en place par la nouvelle municipalité pour étudier ces questions, a donné son aval. Et le maire socialiste de Toulouse lui emboîte le pas. « A cet endroit-là, avec l'étroitesse de la rue, les ventes d'alcool illégales et les dérives qui en découlent, cela semble être la seule solution », assure Pierre Cohen. 

 Etude sur le quartier de Bagatelle
Deux ans après la grande journée de débats d'experts sur la vidéosurveillance, c'est la première décision d'installation de caméras prise par l'équipe municipale. Elle vient s'ajouter aux 24 déjà existantes sur la voie publique, réparties essentiellement sur les secteurs Victor-Hugo, Capitole, Wilson et Croix-Baragnon. Elle pourrait être suivie par l'implantation d'autres caméras sur la place Anthonioz-de-Gaulle, dans le quartier de Bagatelle. « C'est dans les tuyaux pour plusieurs raisons : parce qu'on ne va pas en mettre qu'en centre-ville, mais surtout parce qu'il y a des dérives alors qu'un commissariat se trouve à 200 mètres de là », souligne le maire, qui se défend ainsi d'être arc-bouté sur un dogme anti-caméra. « Mais son processus décisionnel est lourd et lent. Il avait annoncé son intention de mettre des caméras rue Pargaminières en mars 2011, il aura fallu quinze mois pour recueillir un avis », déplore l'opposant UMP, Jean-Luc Moudenc. Pour ce dernier, « il faudrait un plan d'ensemble d'installation là où c'est utile. Ce qui est dommage, c'est que nous passons à côté d'un plan d'aides à l'installation du gouvernement qui se termine en 2012 », regrette le conseiller municipal.