Avec la start-up Phenix, les invendus du groupe Pierre Fabre ont un seconde vie

ANTI-GASPI Au lieu de jeter des produits invendus, le groupe pharmaceutique les donne à la société Phenix, qui les redistribue à des associations toulousaines en faveur des plus démunis

Julie Rimbert
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Une douzaine d'associations toulousaines a déjà distribué les dons réunis grâce au partenariat entre Pierre Fabre et la start-up Phenix.
Une douzaine d'associations toulousaines a déjà distribué les dons réunis grâce au partenariat entre Pierre Fabre et la start-up Phenix. — Association Pharmasolidaire
  • Le groupe Pierre-Fabre vient de signer un partenariat avec la start-up Phénix, afin de redistribuer les produits invendus à des personnes en situation de précarité.
  • Près de 250 palettes de produits d’hygiène et de soins de la peau ont ainsi été données à douze associations toulousaines partenaires de Phenix.
  • Ce partenariat anticipe la mise en application de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, imposant à partir du 1er janvier 2022 une seconde vie aux produits d’hygiène et de puériculture par le don des invendus.

Il n’y a pas que les produits alimentaires invendus qui ont une seconde vie ! Cette problématique de l'antigaspillage vaut aussi pour les invendus non-alimentaires comme les produits d’hygiène ou de soins.

Pour ne plus jeter des palettes entières n’ayant pas trouvé preneurs, le groupe pharmaceutique Pierre Fabre, implanté dans le Tarn, vient de signer un partenariat avec la start-up Phenix, afin de redistribuer ces produits à des personnes en situation de précarité.

Redistribué par douze associations toulousaines

Ainsi, près de 250 palettes de produits d’hygiène et de soins de la peau des marques Eau Thermale, Avène, A-Derma, Ducray, Klorane, René Furterer et des gels hydroalcooliques de la marque Ducray, viennent d’être données à douze associations toulousaines partenaires de Phenix, dont le Secours Populaire, la Croix Rouge, les Restos du Cœur, la Banque Alimentaire, ou encore PHARMA solidaires. Ces dernières ont distribué ces produits d’hygiène à des personnes démunies.

« Ce sont des produits invendus à cause d’un changement de packaging, de marques, de stocks dormant ou d’un problème d’étiquetage, qui aurait dû être détruits, coûtant de l’argent à l’entreprise, explique Jean Moreau, le fondateur de Phénix, originaire de Toulouse qu’il a quitté pour ses études supérieures. Avec des dons d’invendus, Pierre Fabre participe à cette économie du réemploi. C’est la première brique d’un processus récurrent et pérenne avec des opérations de distribution qui vont continuer cette année ».

Dons selon les besoins du terrain

Ce partenariat anticipe la mise en application de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire (loi AGEC), imposant à partir du 1er janvier 2022 une seconde vie aux produits d’hygiène et de puériculture par le don des invendus. « En anticipation de la loi AGEC, le groupe Pierre Fabre met tout en œuvre pour optimiser ses donations d’invendus, souligne Florence Guillaume, directrice Green Mission Pierre Fabre. Un travail avec nos sites de production et de distribution est en cours afin de pouvoir établir des process automatiques dans la gestion des retours produits et leur acheminement vers Phénix pour une répartition optimale auprès des associations demandeuses »

La start-up Phenix joue les intermédiaires entre le groupe pharmaceutique et les associations concernées. Selon les besoins remontés du terrain, Phenix se charge de trouver les produits correspondants auprès des entreprises donatrices.