Fillette étouffée avec un jouet: C'était un accident, Kinder mis hors de cause
JUSTICE La procureure de Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, a écarté toute infraction pénale de Ferrero, maison mère de Kinder, dans la mort d’une petite fille de trois ans décédée après avoir avalé un morceau de jouet…
L’affaire avait créé une énorme émotion, bien au-delà du petit village de Saint-Elix-le-Château, en Haute-Garonne, où résidait la petite fille avec sa famille. Dans la nuit du 16 au 17 janvier, une fillette de trois ans était décédée après avoir avalé une partie d’un jouet contenu dans un œuf Kinder Surprise.
Ce lundi, dans un communiqué, la procureure de la République de Saint-Gaudens Cécile Deprade a confirmé que l’enfant était morte après « s’être amusée avec un petit jouet offert dans les œufs en chocolat Kinder ». Mais « en l’état de la procédure et des investigations menées, aucune infraction pénale n’est constituée à l’égard de quiconque ».
La petite fille « avait l’habitude de s’amuser avec ce jouet depuis environ un mois »
« Les vérifications effectuées quant à l’utilisation de ce jouet ne permettaient pas la mise en cause de son fabricant », poursuit la procureure, car la notice d’accompagnement précise que le jouet ne peut pas être « utilisé par un enfant de moins de trois ans » et requiert « la surveillance d’un adulte pour ceux de plus de trois ans ».
« Par ailleurs, l’enquête diligentée avait également établi que la petite fille avait l’habitude de s’amuser avec ce jouet depuis environ un mois sans qu’il n’y ait jamais eu aucun problème », précise la magistrate.
La justice a donc écarté la responsabilité dans ce drame de la marque Kinder, et donc de sa maison mère Ferrero, laquelle avait affirmé vouloir collaborer « pleinement et étroitement [aux] investigations ».