Toulouse: Soupçonné d'avoir participé au braquage de son ex-agence, le postier clame son innocence
JUSTICE Ses proches ont manifesté ce mardi devant la cour d’appel pour demander sa remise en liberté…
Ils sont venus sous les fenêtres de la cour d’appel de Toulouse pour dénoncer « un acharnement judiciaire » et réclamer sa remise en liberté.
Des proches de Redouane Ikil, un homme de 42 ans soupçonné d’être impliqué dans les braquages des bureaux de Poste de Bellefontaine et de Saint-Cyprien, en 2012 et 2013, ont décidé de mener cette action symbolique pour clamer l’innocence de leur ami et demander sa remise en liberté.
Lui-même employé de La Poste, cet ancien directeur du bureau de Bellefontaine est accusé d’avoir fourni des informations sur le fonctionnement interne des établissements. En particulier des éléments sur les deux employées qui étaient attendues devant leur domicile avant d’être emmenées de force au sein de l’établissement où les malfaiteurs se font remettre le coffre. A Saint-Cyprien, un des braqueurs qui faisaient le guet a été arrêté.
14 mois de détention
« La démonstration a été faite que Redouane Ikil ne connaissait pas ce braqueur. Il y a trois ans d’enquête et rien à l’encontre de mon client. Les accusations reposent sur des empreintes présentes sur un morceau de papier », déplore Me Alexandre Martin, l’avocat de lhomme incarcéré depuis 14 mois et transféré il y a peu à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone (Herault).
Le plan de l’agence sur lequel on a retrouvé les empreintes de Redouane Ikil aurait été réalisé sous la contrainte selon l’accusé.
« Le dossier est vide, on le maintient en prison sans raison. Toutes les semaines sa femme écrit à Madame Taubira pour qu’elle se saisisse du dossier. Et nous nous reviendrons encore la semaine prochaine pour réclamer sa remise en liberté », affirme la mère de Rédouane Ikil.