Toulouse: Le détenu retrouvé mort dans sa cellule a la cage thoracique enfoncée
FAITS DIVERS Découvert mort dans sa cellule dans la nuit de mercredi à jeudi, le quinquagénaire a eu la cage thoracique enfoncée et présente plusieur hématomes...
Une enquête est en cours pour élucider les circonstances de la mort d'un détenu d'une cinquantaine d'années au centre de détention de Muret, près de Toulouse. La découverte du corps a été faite dans une cellule dans la nuit de mercredi à jeudi. L'administration a d'abord cru à une mort naturelle.
Mais, vendredi après midi, les résultats de l'autopsie ont montré que le corps présentait "plusieurs hématomes et que la cage thoracique était enfoncée", indique le procureur Patrice Michel, du parquet du Toulouse qui a confié l'enquête sur cette "mort suspecte" à la section de recherches du groupement de gendarmerie de la Haute-Garonne.
Sous traitement psychiatrique
De source pénitentiaire, l'homme, condamné pour crime sexuel, suivait un traitement psychiatrique lourd. Il sortait peu de sa cellule où il était seul. La nuit de sa mort, il aurait «sonné» à au moins deux reprises et, chaque fois, les surveillants l'auraient retrouvé par terre, au pied de son lit, sans qu'il demande d'intervention médicale.
Les détenus voisins de la cellule où le drame s’est déroulé ainsi que les surveillants en poste dans la nuit de mercredi à jeudi ont été auditionnés dans la journée de vendredi.
«Ce n'est pas un suicide, affirme Laurens Maffre, le secrétaire régional du syndicat Ufap-Unsa. Et je peux aussi assurer que le personnel n'a jamais exercé de brutalité sur ce détenu.»
Le centre de détention de Muret est réservé aux condamnés à des peines supérieures à trois ans. Omar Raddad et Bertrand Cantat y ont été incarcérés.