Toulouse: Le Fenix handball et Colomiers rugby s'unissent sous le sapin de Noël
SPORTS•Les deux clubs vont proposer des packs communs pour suivre six de leurs matchs…
Nicolas Stival
En 1988, Glenn Medeiros et Elsa cartonnaient au Top 50 avec «Un roman d’amitié». 26 ans plus tard, le Fenix handball (D1) et Colomiers rugby (Pro D2) proposent une version revisitée du tube.
«Philippe (Dallard, président du Fenix) et moi sommes amis, indique Alain Carré, le patron columérin. Nous nous sommes dit: pourquoi ne pas faire un package avec trois matchs de championnat du Fenix et trois autres de Colomiers pour en faire profiter le grand public lors des fêtes de Noël? A ma connaissance, c’est une grande première entre deux clubs de sports différents.»
« #ConférenceDePresse : rapprochement entre le @FENIX_HB et Colomiers Rugby … #Suspense >> @Issa_Skrela @JrmeFernandez pic.twitter.com/IBXIvtpwWT — Colomiers Rugby (@ColomiersRugby) November 24, 2014 »
200 «Pass’sport» seront disponibles au prix de 60 euros (soit 10 euros le match) dès samedi sur les sites internet des clubs pour six «rencontres de gala», organisées du 17 janvier au 25 avril 2015: Colomiers contre Perpignan, Mont-de-Marsan et Biarritz ; le Fenix contre Nîmes, le Paris-Saint-Germain et Saint-Raphaël. «Le total des places achetées séparément serait au minimum de 90 euros», précisent les deux clubs.
Skrela: «Les deux sports se ressemblent beaucoup»
«Il s’agit de faire plaisir aux familles et de faire découvrir nos clubs, plus que nos sports, lance Philippe Dallard. En outre, nous avons des partenaires en commun.» Pour David Skrela, l’ouvreur de Colomiers aussi, ce rapprochement est «logique». «Les deux sports se ressemblent beaucoup avec beaucoup de contacts, de l’engagement physique et des valeurs de solidarité», observe l’ancien international.
Habitué du Palais des sports, Skrela donnera le coup d’envoi de Fenix–Istres, le 3 décembre. L’icône du handball toulousain Jérôme Fernandez en fera de même, dimanche, lors de Colomiers-Bourgoin.
«D’autres synergies à l'étude»
En cette période de disette économique, alors que les enceintes sportives ont tendance à se vider, les deux clubs espèrent séduire un public familial. Et ensuite? «Nous allons nous rencontrer de nouveau d’ici une paire de semaines pour étudier d’autres synergies, lâche Alain Carré. Pourquoi ne pas faire un jour un abonnement commun?» Une piste parmi d’autres.
