Carole Richert: «Dans "Clem" j'avais peur de jouer une grand-mère»
SÉRIE TV Le deuxième épisode de la saison 5 de «Clem» est diffusé lundi à 20h50 sur TF1. Carole Richert (Marie-France) y tient une place centrale. Interview…
La saison 5 de la série Clem a commencé lundi 2 mars sur TF1. Le petit Valentin, l’enfant que Clem, alors lycéenne de 16 ans, a eu au début de la série a 5 ans. Clem est séparée du père de Valentin, Julien. Mais elle côtoie toujours ses ex beaux-parents, Michel et Marie-France. L’épisode diffusé lundi 9 mars les met particulièrement en scène, à la faveur d’un événement tragique. 20 Minutes a demandé à Carole Richert (Marie-France) de raconter les coulisses de la série.
Comment a évolué votre personnage depuis les débuts de la série?
Marie-France était d’abord un personnage très secondaire. Je vous rappelle que Clem ne devait d’abord être qu’un unitaire. Elle était là juste pour étoffer le personnage de son fils, Julien, et montrer qu’il avait une mère un peu stricte, hystérique et pas facile à gérer!
Cela n’a pas tellement changé !
Non mais face au succès fulgurant, l’équipe m’a dit souhaiter approfondir le rôle de Marie-France, qui est aussi devenue quelqu’un qui peut être très drôle ou aller très loin quand elle se lâche.
N’est-ce pas toujours un peu effrayant pour une actrice de se lancer dans une série très exposée comme Clem au risque d’être identifiée à son personnage?
On se pose toutes cette question. Mais Marie-France reste un personnage secondaire. Donc je ne cours pas trop le risque par exemple d’un refus d’une autre chaîne de me faire travailler sous prétexte que je serais identifiée à TF1. Moi ce n’était pas tellement cela qui m’inquiétait.
Qu’est ce qui vous faisait peur?
De devoir jouer une grand-mère! J’étais habituée aux rôles de jeune première. Mais pourquoi pas! Et puis cette série rencontre un tel succès auprès du jeune public que cela m’a permis de raviver une notoriété et de toucher une génération qui ne me connaissait pas.
Vous jouez dans l’épisode «Comment lui dire adieu?», ce lundi, une scène absolument tragique. Cela a été compliqué dans le contexte d’une série plutôt légère?
Oui très. J’ai été très sonnée lorsque la production m’a appelé pour me décrire l’épisode. J’ai paniqué. Dans ces cas là, ce n’est pas négociable. Il faut plonger complètement dans l’intensité dramatique même si ce n’est pas la tonalité générale de cette saga.
Avez-vous d’autres projets?
Oui j’ai tourné une série pour France 3 avec Annie Gregorio. Cela s’appelle Crimes et botanique. Cela raconte l’histoire d’une ex-chercheuse et d’une ex-commissaire reconverties en jardinières mais qui, à chaque fois, tombent sur un dossier botanique criminel!