Louise Ekland («100% Mag»): «Les mots d’ordre, c’est l’humeur et l’humour»

Impossible de ne pas la remarquer cette saison sur M6. Louise Ekland, qui a fait ses preuves pendant l’été aux commandes de «100% Mag» et «Mon incroyable marché», fait désormais partie des visages phares de la chaîne. Non seulement elle poursuit la présentation de «100% Mag», mais elle animera aussi prochainement «La France a un incroyable talent». Entretien.

Pas trop chargée, cette rentrée?

J’ai mes week-ends, c’est pas mal (rires). Et je ne suis jamais aussi heureuse que quand je bosse. Il suffit d’être bien organisé. Les équipes sont en place depuis un moment, donc ça roule. Pas de stress.

Qu'est-ce qui vous a séduite dans «100% Mag»? 

Les mots d’ordre, c’est l’humeur et l’humour. Ca c’est mon côté anglais, j’aime bien.  Le format «infotainement» me plaît, on apprend des choses. Là on va se focaliser sur les nouvelles tendances, je trouve ça frais. Dans la première émission, on va parler du «tiny tea», un thé minceur qu’on a testé et qui marche! Ca fait fureur.

Pendant l’été les audiences de «100% Mag» sont reparties à la hausse. Quel est votre secret?

Je suis la plus forte (rires). C’est une blague, hein. Je ne sais pas. On a voyagé, on a montré de beaux paysages. Je pense aussi que c’est la proximité avec les téléspectateurs. Puis l’été on est détendus.

Comment êtes-vous parvenue à vous imposer sur M6?

Cela s’est fait petit à petit. J’ai commencé la télé il y a dix ans sur Game One, puis j’ai travaillé sur M6 [«M6 music hits flash»], BFM TV, France Télévisions [«Cote & Match», «Louise Contre Attaque», Téléthon 2010, «Frog & Rosbif», «C à vous»] , Direct 8 [«On aura tout vu»] … J’ai fait beaucoup de directs à BFM en tant que reporter culturel et présenté de gros événements sur le service public.

Vous vous attendiez à ce que l'on vous propose «Incroyable talent» cette saison?

C’est cohérent avec mon parcours. J’ai fait trois ans de formation de comédie musicale à Londres. 

Pourquoi ne pas avoir poursuivi sur cette voie?

J’ai dansé, chanté, joué jusqu’à mes 26 ans. J’ai fait des spectacles à Londres. Quand je suis arrivée en France, j’ai travaillé à Disney et sur «Emilie Jolie». Mais la comédie musicale venait d’arriver en France…  Ce n’était pas pareil. Donc si j’avais voulu continuer une carrière artistique, ça n’aurait pas été en France. Mais je suis tombée amoureuse de la France et j’ai fait une rencontre dans le milieu journalistique qui m’a poussée dans cette direction là. Petit à petit je me suis formée.

Vous n’êtes pas trop déçue de ne pas avoir été choisie pour animer «Rising Star»?

Je suis heureuse pour Faustine [Bollaert]. Je pense qu’elle le mérite amplement. J’ai «Incroyable talent» et «100% Mag», c’est déjà sublime…

Le fait que vous soyez anglaise vous a-t-il aidée à vous faire une place à la télé?

C’est toujours plus simple, car on est vite identifiable (rires). Mais j’ai aussi une grosse culture télé. Mes parents n’étaient pas très riches, du coup on ne faisait pas 36.000 sorties quand j’étais petite. J’allais aux cours de danse et je regardais la télé.

Il y a-t-il une émission que vous rêvez de présenter ?

J’aimerais beaucoup faire quelque chose avec de la danse. C’est un domaine dans lequel je me sens hyper à l’aise.

Une sorte de «Danse avec les stars»?

Oui mais sur M6 (rires). C’est vrai que c’est un concours qui marche très bien. 

Et si TF1 vous proposait de participer à «Danse avec les stars», comme candidate?

Ca, c’est compliqué en ce moment... Why not. Mais je préfèrerai présenter. Participer c’était une autre époque maintenant. Je crois que je ne sais plus danser. 

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