Mort de Benoît Duquesne: «Rien ne laissait imaginer qu'il aurait un tel pépin»
REACTIONS Le monde des médias et de la politique rendent hommage au présentateur de «Complément d’enquête», décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans…
La triste nouvelle a été annoncée par France 2 ce vendredi. Le journaliste français Benoît Duquesne a succombé à une crise cardiaque. Le présentateur de «Complément d’enquête» avait 56 ans.
«Je suis abasourdi… C'était un homme robuste. Rien ne laissait imaginer qu'il aurait un tel pépin», a réagi auprès de 20 Minutes Yvan Martinet, journaliste qui a travaillé avec Benoît Duquesne et a notamment réalisé le sujet diffusé jeudi soir dans «Complètement d’enquête». «Je ne sais pas trop quoi vous dire, les mots me manquent. Toute l'équipe est dévastée.»
«Une épreuve et un choc» pour Thierry Thuillier, directeur de l’antenne de France 2
Thierry Thuillier, directeur de l’antenne et des programmes de France 2, a déclaré à 20 Minutes: «C’est une épreuve et un choc parce que Benoît était encore hier au boulot, préparant ses « Complément d’enquête » de l’été et la rentrée aussi. Quand on a appris son décès, ça a été vraiment une catastrophe. C’est très difficile à vivre. Nous avons une pensée pour ses quatre enfants et sa femme.» «A [sa] connaissance», Benoît Duquesne n’avait pas de problème de santé particulier. «Mais il travaillait comme pas possible. En même temps, c’était son carburant.»
Un autre de ses confrères, Thomas Sotto (Europe 1, M6), a rendu hommage à Benoît Duquesne sur Twitter:
Benoit Duquesne était pour moi un modèle de rigueur et d'exigence. Pensée émue a ses proches et a ses équipes.
— Thomas SOTTO (@SOTTO_Thomas) 4 Juillet 2014
Le présentateur de «Médias, le mag» sur France 5, Thomas Hugues, lui a emboîté le pas.
1ère image de Benoît Duquesne quand j'ai débarqué à TF1? La bienveillance, puis l'assurance, la décontraction, et l'exigence des grands...
— Thomas Hugues (@mediathom) 4 Juillet 2014
Tout comme le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui a fait part de sa «profonde tristesse»:
Profonde tristesse du Conseil supérieur de l'audiovisuel suite à l'annonce du décès de Benoît Duquesne
— CSA (@csaudiovisuel) 4 Juillet 2014
La journaliste Valérie Trieweiler a évoqué la «tristesse» qu'elle éprouve à l'annonce du décès de son «confrère».
Tristesse pour Benoit Duquesne, mon confrère et pour Fabienne Terral- Calmes, l'institutrice assassinée à Albi. Pensées à leurs familles.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) July 4, 2014
Les hommages de la classe politique, tous bords confondus
François Hollande a rendu hommage au journaliste Benoît Duquesne saluant « un journaliste rigoureux et exigeant» incarnant «la liberté d'information», selon un communiqué transmis par l'Elysée. «J'apprends la mort brutale de Benoît Duquesne. Figure appréciée des Français, Benoît Duquesne était un journaliste rigoureux et exigeant qui incarnait depuis de nombreuses années la liberté d'information.»
Le Premier ministre Manuel Valls a fait part de sa «profonde émotion» dans un communiqué, saluant «un grand journaliste dont il a pu à de nombreuses reprises mesurer le professionnalisme».
A droite, le député UMP Laurent Wauquiez notait « la passion de la vérité » qui animait Benoît Duquesne tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet estimait que le «journaliste faisait honneur à sa profession».
Grande émotion pour Benoît Duquesne, journaliste chaleureux et exigeant avec la passion de la vérité. Une pensée pour ses proches
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) July 4, 2014
Tristesse et émotion à l'annonce de la disparition de Benoît #Duquesne. Un journaliste qui faisait honneur à sa profession.
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) July 4, 2014