Alsace : Ce que la quetsch a de sexy, alors que la campagne de récolte vient de débuter
AGRICULTURE Ce doux fruit alsacien qu’est la quetsch est en pleine récolte depuis le début du mois de septembre. Voici trois raisons glamours de s’y mettre si vous venez de débarquer…
C’est la rentrée, mais l’été n’est pas tout à fait terminé. Que direz-vous alors d’ à l’heure du goûter ? Oui, oui, dans la région la quetsch(e) ne prend pas de « e ». Et sa récolte a justement commencé la semaine passée… « La quetsch, c’est le produit phare alsacien ! », embraye Joël Reisz, en bon local.
Variété locale de prune, la quetsch est notamment « plus forte en goût, plus sucrée, et elle se distingue particulièrement en tartes », liste encore le président de l’Association pour la promotion des fruits à noyau d’Alsace. 20 Minutes se joint à lui pour vous donner trois bonnes raisons de vous y mettre si ce n’est pas encore le cas…
Parce qu’elle a la plus classe des ambassadrices…
Pour , ce n’est quand même pas un peu ringard d’être ambassadrice des fruits et légumes d’Alsace ? « Non, non, la quetsch, c’est sexy, coupe . C’est profilé, ça a une belle couleur… Et le purple, c’est plutôt à la mode en décoration d’intérieur, justement, en ce moment. »
« Notre point commun, c’est qu’on veut faire rayonner l’Alsace », termine de convaincre l’ex-miss. Delphine Wespiser profite désormais de sa médiatisation pour promouvoir l’identité alsacienne et donc les produits qui correspondent à . En tant que végétarienne née , la cause de la quetsch ne peut que se tenir. La classe.
Parce qu’elle mise sur la qualité plutôt que la quantité…
D’une durée moyenne d’une dizaine de jours, la récolte de la quetsch n’est pas encore terminée. Mais l’année 2016 ne sera pas une grosse saison pour cette spécialité alsacienne, dont certains arbres . Joël Reisz estime ainsi à 1.000 tonnes la récolte alsacienne totale ce mois de septembre.
« Le volume est faible mais on insiste sur la qualité du produit », rebondit le producteur de Traenheim. En travaillant au soin des arbres, en évitant notamment de les surcharger et en taillant en amont dans le détail. « Plus petite et sensible, elle est plus dure à produire qu’une prune, c’est pourquoi elle est un peu plus chère », termine Joël Reisz.
Parce qu’elle se dote d’une nouvelle image…
Devant ce prix un peu plus élevé - et des tarifs à ne pas brader pour ne pas perdre en qualité non plus -, les producteurs de quetsch . A l’occasion du lancement de leur campagne 2016, les nouveaux visuels de la quetsch.
« Savoureuse et raffinée », « ronde en bouche, ovale en main ! » ou encore « sucrée et acidulée » font partie des punchlines mises en avant aux côtés du logo encore tout chaud. Comme une bonne tarte… Et ça tombe bien, ce petit dépliant qui accompagnera désormais la vente de quetsch n’oublie pas de donner quelques conseils.