PHOTOS. Strasbourg: «Nounours» est hospitalisé

SANTE L’opération « Nounours à l’hôpital » menée par les étudiants en médecine a une fois encore séduit les dizaines d’enfants venues appréhender le monde et les métiers de la santé d’une façon ludique…

Gilles Varela
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Strasbourg le 30 03 2016. Opération hôpital des nounours à la faculté de médecine.
Strasbourg le 30 03 2016. Opération hôpital des nounours à la faculté de médecine. — G. Varela / 20 Minutes

Epidémie ? Folie générale ? Des dizaines d’enfants ont conduit leurs nounours à l’hôpital. Jambes cassées, forte poussée de fièvre et bobos aux doigts des peluches ont été soignés par des étudiants en médecine bienveillants.

Appréhender le monde de l’hôpital

C’est la douzième opération « l’hôpital des nounours », menée par l’Association amicale des étudiants en médecine de Strasbourg. Le principe ? Les enfants de cinq à sept ans viennent découvrir le monde de l’hôpital ainsi que les professions qui y sont présentes grâce à des étudiants en médecine de deuxième et troisième années, tous bénévoles et à travers des jeux.

Venus avec leurs doudous, les enfants suivent un parcours et « consultent un médecin, font une radio à leur nounours, participent avec un chirurgien à son opération ou aux soins et enfin passent à la pharmacie. »

Un véritable succès

« C’est très positif et enrichissant. Cela ouvre l’esprit et on se rend compte que finalement, les enfants n’appréhendent pas tellement l’hôpital. Ils participent beaucoup. C’est un projet qui marche et suscite l’intérêt, qui est amené à se développer », se félicite Margot Bignossi, étudiante en troisième année et co-organisatrice de l’événement à Strasbourg.

Une opération qui correspond à un projet pédagogique à l’école

Plus de 250 enfants vont profiter de l’opération qui se déroule sur trois matinées. Pour Céline Iltis, maîtresse d’une classe de maternelle de l’école Kléber à Schiltigheim, c’est une réussite. « Nous traitons en classe en ce moment des accidents domestiques, de la santé, des secours. C’est un projet global et les enfants sont très motivés et attentifs. Cela permet aussi de combattre les appréhensions des très jeunes sur les soins dentaires. Certains ont déjà eu de très lourdes interventions. La variété des propositions faites par les étudiants est très intéressante. »

Des vocations ?

Boîte en carton « maquillée » en matériel de prises de radios, gants, blouses bleues ou blanches, les enfants ont stéthoscope en main tous réussi à soigner leurs peluches. Objectif atteint pour les étudiants, qui ont même suscité déjà quelques vocations, comme pour Leyla, cinq ans : « Quand je serai grande, je veux gagner de l’argent, je serai dentiste. »

Pas sûr que le diagnostic fasse sourire les médecins. Mais il a en tout cas fait sourire sa maman, et c’est déjà un bon début pour une convalescence…