OL : Fabio Grosso, « le bon entraîneur » pour Lyon, où « quelque chose ne marchait pas »

Football Le champion du monde italien a été présenté à la presse ce lundi et dirigera sa première séance à l’Olympique Lyonnais dans l’après-midi

A.H. avec AFP
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Fabio Grosso et John Textor, ce lundi.
Fabio Grosso et John Textor, ce lundi. — Laurent Cipriani/AP/SIPA

Il va avoir du boulot, beaucoup de boulot. Alors que l’Olympique Lyonnais traîne dans les bas-fonds du classement, et n’a toujours pas gagné en L1 cette saison, Fabio Grosso a été présenté ce lundi comme le nouvel entraîneur des Gones. Après avoir assisté à un nul à domicile au niveau assez faible contre le promu Le Havre (0-0) dimanche, l’Italien a brossé son plan de travail dans un très bon français, lui qui a joué à Lyon deux saisons (2007-2009).

« Cela ne m’intéresse pas de savoir si j’étais le deuxième, troisième ou quatrième choix mais le plus important pour moi était que l’OL était mon premier choix », a déclaré le technicien de 45 ans. L’ancien défenseur champion du monde avec l’Italie en 2006, qui a aussi porté les couleurs de Palerme, de l’Inter Milan et de la Juventus où il a terminé sa carrière, succède sur le banc à Laurent Blanc, pour lequel il dit « avoir beaucoup de respect ».

Cinquième entraîneur en quatre ans

« Mais si je suis là, c’est que quelque chose ne marchait pas », a-t-il admis, installé aux côtés de John Textor, le propriétaire du club. À son arrivée, Blanc avait déclaré la même chose après avoir succédé au Néerlandais Peter Bosz, début octobre 2022. Après le Brésilien Sylvinho, Rudi Garcia, Bosz et Blanc, Grosso est le cinquième entraîneur de Lyon depuis juin 2019, et le départ de Bruno Genesio, sans pour autant que les résultats ne s’améliorent. Bien au contraire. Pour la troisième fois en quatre ans, l’OL est absent de la scène européenne.


Cela reste pourtant un objectif de John Textor alors que Lyon, dont il a pris le contrôle fin décembre 2022, est actuellement en position de barragiste, avec un niveau assez faible tant collectivement que physiquement. « Tout le monde pense à l’OL que ne pas être en Europe serait un échec. Il faut prendre match par match. Nous verrons en fin de saison. Il y a une place supplémentaire pour la Ligue des champions mais le retour en coupe d'Europe est l’objectif du club », a rappelé le dirigeant américain.

« Une décision facile à prendre »

« La saison est longue. On voit la qualité sur le terrain. Nous avons le bon entraîneur », a estimé le dirigeant expliquant « qu’il lui avait été nécessaire de rencontrer plusieurs techniciens avant de faire son choix. Quand on fait un changement important pour l’avenir, on aime penser que l’entraîneur va rester longtemps. Quand j’ai vu Fabio Grosso, il était évident que c’était lui et la décision a été assez facile à prendre. »

Grosso, qui s’est engagé jusqu’au 30 juin 2024 avec une année supplémentaire en option, a confié « avoir gardé un excellent souvenir de ses deux années magnifiques passées à Lyon et de son expérience à l’Olympique Lyonnais, un club aux installations incroyables et qui progresse. Le temps passe et on change de métier. C’est vraiment grand pour moi d’être entraîneur de l’OL. »