Euro 2012: Les maillots de neuf équipes contiendraient des substances dangereuses

FOOTBALL C'est ce que révèle une étude qui préconise même d'interdire à la vente les maillots de la Pologne, l'un des pays organisateurs....

J L.-M.
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Andre Schuerrle et de la Mannschaft lors du match de préparation à l'Euro contre l'Israel à Leipzig en Mai  2012.
Andre Schuerrle et de la Mannschaft lors du match de préparation à l'Euro contre l'Israel à Leipzig en Mai  2012. — ROBERT MICHAEL / AFP

Plomb, nickel, substances chimiques, produits toxiques… Autant de mots qui font peur et qui pourtant sont dans certains de nos placards. A trois jours de l’Euro 2012, le Bureau européen des Unions de consommateurs (BEUC) lâche une bombe: les maillots de neuf équipes présentes au championnat d’Europe sont toxiques, selon leurs études.

«Les meilleurs joueurs de football du championnat d’Europe porteront des maillots contenant des substances nuisibles et toxiques. Après avoir testé neuf maillots officiels de l'EURO 2012, tous se sont avérés contenir des niveaux inquiétants de produits chimiques» peut-on lire sur le communiqué du bureau. Les maillots du pays d’accueil (la Pologne) devraient même être interdits dans les boutiques» car ils contiennent «un composé d'organo-étain (utilisé pour éviter les odeurs de sueur) dans des doses plus élevées que la limite légale.»

L’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas concernés

Du plomb dans les maillots de l’Espagne et de l’Allemagne, du nickel dans celui des Pays-Bas qui pourraient à terme provoquer des problèmes endocriniens…. Voici un aperçu des petites surprises découvertes par le bureau. «Les fans de football payent jusqu'à 90 euros pour le maillot de leur équipe favorite. Le moins qu'ils puissent attendre, c'est d'avoir un produit fiable et de qualité. Il est inexplicable que les métaux lourds soient utilisés dans des produits de consommation de masse. Il s’agit clairement d’un acte criminel par les fabricants d’utiliser des substances nocives autant pour les personnes que pour l'environnement», a déclaré Monique Goyens, directrice générale du Beuc. Un pavé jeté dans la mare ou le début d’un scandale?