Rafael Nadal trouve «qu'en France il y a un peu une obsession du dopage»

TENNIS L'Espagnol assure également que le tennis est un sport propre…

A.P.
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Rafael Nadal lors de sa victoire en huitièmes de finale face à Feliciano Lopez
Rafael Nadal lors de sa victoire en huitièmes de finale face à Feliciano Lopez — Andrew Brownbill/AP/SIPA

«L’humour français et l’humour espagnol ne sont pas les mêmes.» Même avec le recul, Rafael Nadal ne rigole toujours pas quand il voit sa marionnette des «Guignols» faire démarrer sa voiture avec un plein d’urine. «Je crois que ce sketch risque de créer une opinion négative, sur moi comme sur le sport espagnol, pour les gens qui connaissent moins bien tout ça. Je trouve ça injuste», clame le numéro deux mondial dans un long entretien à l’Equipe.

Rafael Nadal y explique en détails toutes les contraintes auxquelles il est soumis. «On doit être localisable trois cent soixante-cinq jours par an. On n’a pas un jour de libre! Quand on sait tout ça, qu’on est un peu dans le milieu du sport, alors ce sketch continue à rester désagréable, mais ça n’est pas bien grave.» 

«Je ne suis pas un tricheur»

Le sextuple vainqueur de Roland-Garros est d’ailleurs persuadé que «le tennis est un sport très propre» ou il y a «eu très peu de cas de dopage».  Selon lui, on parle trop de ce thème et surtout en France. «Le sujet  existe et existera toujours, mais je trouve qu’en France il y a un peu une obsession à ce propos, assure-t-il. Bien sûr, il peut y avoir de la triche en sport, dans les affaires, dans la vie, dans tout. Je ne suis pas un tricheur, je n’ai jamais cherché à tricher.» Il n’a d’ailleurs jamais été contrôlé positif, à la différence de son ami Alberto Contador.