Qatar: Quand un pays veut se développer grâce au sport

REPORTAGE Le petit émirat devient peu à peu une place incontournable sur l'échiquier du sport mondial. De quoi agacer les nations historiques...

A Doha (Qatar) Pierre Koetschet
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Le centre sportif Aspire à Doha a déjà des airs de village olympique
Le centre sportif Aspire à Doha a déjà des airs de village olympique — F.Al-Assaad/Reuters

De notre envoyé spécial à Doha (Qatar)

 

De son bureau du 27e étage de la tour du comité olympique qatarien, le sheikh Saoud bin Abdulrahman Al-Tahni peut embrasser du regard la forêt de gratte-ciel construits et en construction et se dire qu’une partie du dynamisme économique du pays repose sur ses épaules. Car le sheikh Saoud n’est pas un secrétaire général de comité olympique comme les autres.
comité olympique qatarien, le sheikh Saoud bin  Abdulrahman Al-Tahni
De son bureau du 27e étage de la tour du comité olympique qatarien, le sheikh Saoud bin Abdulrahman Al-Tahni peut embrasser du regard la forêt de gratte-ciel construits et en construction et se dire qu’une partie du dynamisme économique du pays repose sur ses épaules. Car le sheikh Saoud n’est pas un secrétaire général de comité olympique comme les autres.
Alors qu’en France, l’administration du sport est éclatée entre fédérations, comité olympique ou ministère, au Qatar, toute la politique sportive dépend du comité olympique. Elle occupe une place à part dans la stratégie de développement du petit émirat, 1,7 million d’habitants, dont seulement 25% de nationaux. Quand les voisins émiratis de Dubaï et Abou Dhabi axent leur développement sur le commerce et le tourisme, le Qatar a donc choisi une voie un peu plus surprenante. Mais qui offre déjà des résultats. «Le sport peut rassembler une nation et accélérer tout le développement d’un pays, que ce soit concernant les infrastructures, l’éducation», explique le sheikh Saoud, qui voit dans le sport une façon de placer le Qatar dans le jeu diplomatique, où l’émirat prend de plus en plus de place. La France l'a découvert à ses dépens quand l'Emirat lui a soufflé l'organisation des Mondiaux de hand 2015. Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG et la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France.
Elle  occupe une place à part
Alors qu’en France, l’administration du sport est éclatée entre fédérations, comité olympique ou ministère, au Qatar, toute la politique sportive dépend du comité olympique. Elle occupe une place à part dans la stratégie de développement du petit émirat, 1,7 million d’habitants, dont seulement 25% de nationaux. Quand les voisins émiratis de Dubaï et Abou Dhabi axent leur développement sur le commerce et le tourisme, le Qatar a donc choisi une voie un peu plus surprenante. Mais qui offre déjà des résultats. «Le sport peut rassembler une nation et accélérer tout le développement d’un pays, que ce soit concernant les infrastructures, l’éducation», explique le sheikh Saoud, qui voit dans le sport une façon de placer le Qatar dans le jeu diplomatique, où l’émirat prend de plus en plus de place. La France l'a découvert à ses dépens quand l'Emirat lui a soufflé l'organisation des Mondiaux de hand 2015. Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG et la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France.
placer le Qatar dans le jeu diplomatique,
Alors qu’en France, l’administration du sport est éclatée entre fédérations, comité olympique ou ministère, au Qatar, toute la politique sportive dépend du comité olympique. Elle occupe une place à part dans la stratégie de développement du petit émirat, 1,7 million d’habitants, dont seulement 25% de nationaux. Quand les voisins émiratis de Dubaï et Abou Dhabi axent leur développement sur le commerce et le tourisme, le Qatar a donc choisi une voie un peu plus surprenante. Mais qui offre déjà des résultats. «Le sport peut rassembler une nation et accélérer tout le développement d’un pays, que ce soit concernant les infrastructures, l’éducation», explique le sheikh Saoud, qui voit dans le sport une façon de placer le Qatar dans le jeu diplomatique, où l’émirat prend de plus en plus de place. La France l'a découvert à ses dépens quand l'Emirat lui a soufflé l'organisation des Mondiaux de hand 2015. Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG et la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France.
Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG
Alors qu’en France, l’administration du sport est éclatée entre fédérations, comité olympique ou ministère, au Qatar, toute la politique sportive dépend du comité olympique. Elle occupe une place à part dans la stratégie de développement du petit émirat, 1,7 million d’habitants, dont seulement 25% de nationaux. Quand les voisins émiratis de Dubaï et Abou Dhabi axent leur développement sur le commerce et le tourisme, le Qatar a donc choisi une voie un peu plus surprenante. Mais qui offre déjà des résultats. «Le sport peut rassembler une nation et accélérer tout le développement d’un pays, que ce soit concernant les infrastructures, l’éducation», explique le sheikh Saoud, qui voit dans le sport une façon de placer le Qatar dans le jeu diplomatique, où l’émirat prend de plus en plus de place. La France l'a découvert à ses dépens quand l'Emirat lui a soufflé l'organisation des Mondiaux de hand 2015. Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG et la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France.
la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France
Alors qu’en France, l’administration du sport est éclatée entre fédérations, comité olympique ou ministère, au Qatar, toute la politique sportive dépend du comité olympique. Elle occupe une place à part dans la stratégie de développement du petit émirat, 1,7 million d’habitants, dont seulement 25% de nationaux. Quand les voisins émiratis de Dubaï et Abou Dhabi axent leur développement sur le commerce et le tourisme, le Qatar a donc choisi une voie un peu plus surprenante. Mais qui offre déjà des résultats. «Le sport peut rassembler une nation et accélérer tout le développement d’un pays, que ce soit concernant les infrastructures, l’éducation», explique le sheikh Saoud, qui voit dans le sport une façon de placer le Qatar dans le jeu diplomatique, où l’émirat prend de plus en plus de place. La France l'a découvert à ses dépens quand l'Emirat lui a soufflé l'organisation des Mondiaux de hand 2015. Depuis le fonds souverain du Qatar a racheté le PSG et la compagnie Qatar Airways s'est associée au Tour de France.

«Organiser un tel événement permet  de faire progresser son pays de vingt ans»

Candidat malheureux à l’organisation des JO 2016, le Qatar a frappé un grand coup en obtenant l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022, à la barbe des Etats-Unis. «Organiser un tel événement permet de faire progresser son pays de vingt ans parce que tout le monde pousse dans le même sens, explique le secrétaire général. Nous disons souvent: “On peut bouger des montagnes, mais on ne peut pas changer la date de début de la Coupe du monde”.»
l’organisation de la Coupe du monde de football
Candidat malheureux à l’organisation des JO 2016, le Qatar a frappé un grand coup en obtenant l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022, à la barbe des Etats-Unis. «Organiser un tel événement permet de faire progresser son pays de vingt ans parce que tout le monde pousse dans le même sens, explique le secrétaire général. Nous disons souvent: “On peut bouger des montagnes, mais on ne peut pas changer la date de début de la Coupe du monde”.»
Pour préparer ces grands événements, l’émirat a construit en 2005 Aspire, un centre de formation high-tech, avec pour objectif de sortir quelques champions. Même si, avec seulement 400.000 détenteurs d’un passeport qatarien, l’émirat ne peu sérieusement envisager une moisson de médailles. «C’est un pays tout neuf, explique un conseiller du comité olympique. Le sport scolaire est seulement dans sa cinquième année, le sport féminin dans sa dixième. Mais déjà, de bons juniors sont en train d‘éclore.»
Pas vraiment échaudée par l’échec de 2016, la capitale qatarienne, Doha, est d’ailleurs ville candidate à l’organisation des JO 2020. Histoire de montrer que l’attribution de la Coupe du monde 2022 n’est pas un accident.
accident
Pas vraiment échaudée par l’échec de 2016, la capitale qatarienne, Doha, est d’ailleurs ville candidate à l’organisation des JO 2020. Histoire de montrer que l’attribution de la Coupe du monde 2022 n’est pas un accident.