Merci à tous d’avoir suivi cette nouvelle journée d’actions contre la réforme des retraites sur 20minutes.fr.
Manifestations du 6 juin : Plus de 900.000 participants en France, annonce la CGT, 281.000 selon la police
lutte Retrouvez toute l’actualité autour des manifestations et les grèves de cette 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites
L’ESSENTIEL
- La 14e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites a réuni mardi 281.000 manifestants en France, selon le ministère de l’Intérieur. La CGT a dénombré « plus de 900.000 » manifestants dans toute la France.
- Après cinq mois de manifestations, les syndicats entrevoient la fin du « match » avec une participation au plus bas, deux jours avant l’examen à l’Assemblée d’une loi d’abrogation qui a peu de chance d’aboutir.
- En dehors de quelques actions coup de poing - intrusion au siège du comité d’organisation des JO-2024, coupure d’électricité en banlieue parisienne - les perturbations sont restées très limitées, notamment dans l’éducation avec à peine plus de 5 % de profs grévistes selon le ministère.
A VOIR
A LIRE AUSSI
Les manifestations contre la réforme des retraites ont réuni mardi plusieurs milliers de personnes à Nantes et à Rennes, où les cortèges ont été émaillés de quelques tensions, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les manifestations dans les deux villes ont débuté dans le calme avant d’être émaillées de heurts à la mi-journée, quand des groupes de manifestants s’en sont pris à des vitrines, entraînant des charges policières.
La 14e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites a réuni mardi 281.000 manifestants en France, soit la plus faible participation depuis le début du mouvement, selon le ministère de l’Intérieur. Ils ont été 31.000 à battre le pavé parisien, selon la préfecture de police. La CGT a dénombré « plus de 900.000 » manifestants dans toute la France, dont 300.000 à Paris.
La 14e journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites a rassemblé 31.000 personnes mardi à Paris, soit la plus faible mobilisation dans la capitale depuis le début de ce mouvement social, selon un comptage de la préfecture de police. La CGT a dénombré pour sa part 300.000 manifestants à Paris.
« Plus de 900.000 personnes » ont manifesté en France mardi contre la réforme des retraites, selon la CGT, alors que le chiffre des autorités n’était pas immédiatement disponible.
Depuis le début du mouvement en janvier, c’est le niveau le plus bas annoncé par le syndicat dont l’estimation la plus basse remontait au 11 mars avec un million de manifestants dans le pays.
La parlementaire cible particulièrement le groupe Liot.
Environ 6.000 personnes à Strasbourg selon la CGT, 2.800 selon la préfecture, indique France Bleu Alsace sur son site. Selon le média local, le lycée Fustel-de-Coulanges a été temporairement bloqué ce mardi matin.
Notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel sera présente ce mardi sur le plateau de notre nouvelle chaîne de télévision dès 18 heures pour revenir sur cette 14e journée de mobilisation.
Pour plusieurs cadres du parti présidentiel, il serait temps de changer le gouvernement dans les grandes largeurs, tout en préservant Elisabeth Borne. Notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel nous parle de la stratégie de Renaissance juste ici :
Lors de la dernière manifestation, le 1er mai, le syndicat avait annoncé environ 550.000 manifestants. Depuis le début du mouvement en janvier, la CGT a recensé à deux reprises ce niveau de participation dans la capitale, le plus bas enregistré, le 16 février et le 11 mars.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a indiqué sur Twitter qu'il aimerait que la proposition du groupe Liot sur l'abrogation de la réforme des retraites « puisse être débattu ».
La brasserie prisée située dans le quartier de Montparnasse a régulièrement été prise pour cible. Un homme avait notamment été condamné à un an de prison ferme pour avoir tenté d’incendier l’établissement en 2020.
« Vraiment, Monsieur Darmanin est une espèce de ministre du Rassemblement national à l’intérieur du gouvernement macroniste et rien d’autre », s’est exclamé devant la presse Jean-Luc Mélenchon, s’en prenant au locataire de la place Beauvau pour sa récente gestion des manifestations.
Le ministre de l’Intérieur « s’est assez foutu de nous », s’est emporté le patron des Insoumis, assurant en avoir « plein le dos de cet homme, de ses manières de faire » et de ses « clowneries ».
Dimanche, le leader insoumis nous avait accordé une interview, à (re) lire juste ici :
Quelques dégradations ont été commises sur des commerces par des individus masqués, notamment sur l’esplanade de Gaulle.
Environ 2.700 contrôles de police ont été effectués avant le départ du cortège. 14 personnes ont été interpellées tandis que plusieurs objets dangereux ont été saisis.
La présidente du groupe des Insoumis à l’Assemblée nationale estime que « la politique de Macron ne tient plus que la force ».
Selon les informations de BFM TV, Adrien F, soupçonné d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron, puis relaxé lundi par le tribunal correctionnel d’Amiens, a été arrêté dans la manifestation parisienne.
L’homme de 22 ans a été placé en garde-à-vue pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre des personnes ou de destructions ou dégradations de biens », selon le parquet de Paris.
Pour cette troisième étape de l’épreuve cycliste ce mardi, le peloton professionnel a été contraint de rouler au pas au niveau de la commune de Marols (Loire). En cause, une manifestation contre la réforme des retraites. Le peloton est passé en fil entre les manifestants qui étaient au bord de la route. Après avoir neutralisé la course, la direction du critérium a pu donner un nouveau départ.
En Bretagne, les oiseaux ont aussi une dent contre la réforme des retraites. Tandis que le cortège de manifestants était surveillé par un drone de la police nationale, des mouettes et des goélands ont encerclé l'objet. Notre journaliste Camille Allain nous parle de cette info insolite juste ici :
Côté intersyndicale, on a estimé à environ 50.000 le nombre de manifestants toulousains ce mardi matin.
Les manifestants parisiens ont quitté les Invalides à 14h30.
Brest, Rennes, Marseille… Les lycéens restent mobilisés ce mardi en cette 14e journée de manifestation contre la réforme des retraites. Plusieurs établissements scolaires sont bloqués en signe de protestation.
Ce midi, au niveau du point de l’Alma, des manifestants ont investi les voies, entraînant des perturbations du trafic. Selon notre journaliste Jérôme Gicquel, les manifestants ont rapidement quitté les lieux en raison d’une forte présence policière. La reprise du trafic est prévue à 14h30.
La manifestation nantaise touche bientôt à sa fin. La mobilisation a rassemblé 20.000 manifestants selon les syndicats. Quelques heurts sont à signaler en centre-ville, mais nettement moins que lors des précédentes mobilisations.
Après cinq mois et 14 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, « le match est en train de se terminer », a déclaré mardi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, appelant les syndicats à « peser dans le rapport de force à venir » sur d’autres sujets.
Cette 14e journée de mobilisation « est la dernière évidemment sur la question des retraites dans ce format-là », mais elle doit servir à « montrer la force du mouvement syndical pour relever les défis qui sont devant nous », notamment « le pouvoir d’achat, les salaires, le logement, les conditions de travail », a-t-il ajouté avant le départ de la manifestation parisienne.
La maire de Paris déplore que « personne n’a voté pour cette loi sur les retraites » et estime que lors de la réélection d’Emmanuel Macron, « tout le monde a voté contre l’extrême droite ».
Des électriciens ont procédé mardi à une coupure de courant dans une large zone d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) qui abrite des sièges de médias et entreprises du numérique, afin de contester la loi de réforme des retraites adoptée ce printemps.
Les sièges d'Orange et du groupe France Médias Monde, qui compte notamment la radio RFI et la chaîne d'information France 24, ont confirmé à l'AFP avoir été touchés par cette coupure opérée vers 10h, notamment depuis un poste-source Enedis, où plusieurs dizaines d'électriciens se sont rassemblés en début de matinée.
De nombreux autres sièges d'entreprises ont été touchés, comme le siège de Microsoft France, le siège de Bouygues Immobilier, ainsi que des bâtiments de la Poste et de la Sanef, évacués, a constaté l'AFP.
Selon le ministère de l'Education nationale, l'acte 14 de la contestation a été suivi par 5,67% d'enseignants grévistes, en moyenne.
Le député LR Aurélien Pradié a estimé mardi que « ce n’est pas le moment » de voter une motion de censure contre le gouvernement si la proposition de loi pour abroger le passage à la retraite à 64 ans est torpillée par le gouvernement jeudi.
« Aujourd’hui, ce n’est pas le moment », a déclaré sur le plateau de LCI le député du Lot opposé à la réforme des retraites et qui avait voté le 20 mars pour renverser le gouvernement après le passage de ce texte très contesté via l’article constitutionnel 49.3, permettant une adoption sans vote. Cette motion de censure avait échoué à 9 voix près, avec l’appui d’une vingtaine de députés Les Républicains.
A Lille, notre journaliste Mikaël Libert a constaté ce mardi matin un blocage du site de transport le plus important du Nord, une habitude depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites.
La CGT et FO ont installé un piquet de grève et opèrent un barrage filtrant, laissant passer les poids lourds au compte-goutte. Et ils sont prêts à rester, les grévistes ayant installé une petite tonnelle sur le rond-point avec table, chaises et un barbecue. Pendant ce temps, la perturbation de circulation engendre des embouteillages qui se répercutent jusque sur l’autoroute A1, toute proche.
Le dirigeant de la CFDT, qui quittera ses fonctions le 21 juin, tente malgré tout de rester combatif. « Ce n’est pas un baroud d’honneur », affirme-t-il, avant cette 14e journée de mobilisation.
« Il y a aujourd'hui encore 254 lieux de manifestation qui sont recensés (...). Au bout de six mois, l'intersyndicale est toujours unie et le niveau de mécontentement, de colère et de mobilisation est extrèmement élevé, ce qui confirme que cette réforme ne doit pas s'appliquer », a commenté la secrétaire générale de la CGT sur BFM TV.
La dirigeante demande au gouvernement de laisser voter les députés sur la proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites pour « permettre une issue de sortie de crise ». « Ce serait scandaleux d'un point de vue démocratique d'empêcher ce vote ».
Avec 14 journées de grèves et de manifestation le mouvement, qui a réuni à plusieurs reprises plus d’un million de manifestants selon la police, égale désormais en nombre de journées d’action celui de 2010, également contre une réforme des retraites (reportant l’âge de départ de 60 à 62 ans).
Cela n’a pas suffi à ébranler l’exécutif, qui a usé avec la majorité de tous les outils constitutionnels à sa disposition pour faire passer son projet. Deux premiers décrets d’application de la réforme sont parus dimanche au Journal officiel, dont celui portant progressivement l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Jeudi, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet devrait dégainer l’article 40 de la Constitution - qui interdit aux parlementaires de déposer des amendements ayant pour effet de diminuer les ressources ou d’aggraver les charges publiques - pour déclarer irrecevables des amendements visant à restaurer l’article-clé de la PPL Liot, supprimé en commission des lois.
« Le monde du travail ne veut pas de cette réforme, écoutez le monde du travail, il faut un vote à l’Assemblée », lui a enjoint mardi Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, sur RTL. « Si le gouvernement invoque l’article 40, ce sera un pur scandale démocratique », a dénoncé dimanche la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Dans une tribune publiée lundi dans Le Monde, la gauche et les députés Liot ont appelé Yaël Braun-Pivet à laisser vivre la PPL, invoquant le risque d’un « accroissement de la colère et de la violence ». Le débat doit se tenir « dans le cadre démocratique et le respect de la Constitution », a de son côté affirmé le président de la République Emmanuel Macron, en marge d’un déplacement au Mont-Saint-Michel.
Si Frédéric Souillot, secrétaire général de FO était optimiste ce matin, les autres syndicats se montrent prudents. « Ça ne sera pas du niveau des plus hautes mobilisations », anticipe Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. « Il y aura peu de grévistes », en tout cas dans l’Education nationale, reconnaît Benoît Teste (FSU), évoquant une « fin de cycle ».
Le réseau de bus de Rennes et de sa métropole était perturbé mardi matin en raison du blocage de dépôt par des manifestants opposés à la réforme des retraites, a indiqué le gestionnaire du réseau.
« Blocage du dépôt de bus par des manifestants », a indiqué le réseau Star mardi matin sur Twitter, avant de lister une dizaine de lignes ne circulant pas. Une manifestation est prévue à Rennes à 11 heures dans le centre-ville de la capitale bretonne.
Frédéric Souillot a estimé ce mardi qu'« il y aura du monde dans la rue encore aujourd’hui ». Le secrétaire général de FO était interrogé sur France 2, à l’occasion de cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. « Encore 66 % des Français sont contre cette réforme des retraites, et 94 % des actifs », a-t-il rappelé.
A Lyon, la manifestation s’élancera à 11 heures. Elle partira de la Manufacture des Tabacs pour terminer sur la place Bellecour.
« Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons », a assuré hier soir le préfet de police de Paris. Ils « viennent pour semer le chaos, le désordre (…) Ils viennent pour perturber la manifestation », a poursuivi Laurent Nuñez sur BFMTV, en appelant « à la responsabilité des uns et des autres » pour ne pas se mêler à ces radicaux.
Contre la réforme des retraites quelque 250 actions sont prévues en France, qui devraient réunir 400.000 à 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale, selon les autorités. Quelque 11.000 policiers et gendarmes seront déployés dont 4.000 à Paris, où un millier de radicaux, dont certains venus de l’étranger, sont attendus, selon des sources policières.
A Paris, la manifestation partira des Invalides à 14 heures vers la place d’Italie. Les syndicats tiendront leur point presse devant l’Assemblée nationale, marquant symboliquement le lien avec la journée de jeudi, au cours de laquelle sera examinée une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme.
Alors que la journée commence, 20 Minutes fait le point pour vous sur les perturbations attendues dans les transports. Avant de vous plonger dans l'article, un petit spoiler : Le trafic SNCF sera « très légèrement perturbé » avec « neuf trains sur dix » en moyenne, et il sera « normal » en Ile-de-France sur l’ensemble du réseau de la RATP.
Les organisations syndicales se montrent prudentes quant à la participation des salariés à cette 14e journée de protestation. « Ça ne sera pas du niveau des plus hautes mobilisations », anticipe Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. « Il y aura peu de grévistes », en tout cas dans l’Education nationale, reconnaît pour sa part Benoît Teste (FSU), évoquant même une « fin de cycle ».
Si l’intersyndicale affirme ne pas « tourner la page », certains semblent avoir acté sa défaite. « Bien sûr que le texte s’appliquera le moment venu », a ainsi affirmé la semaine dernière le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui quittera ses fonctions le 21 juin.
Bonjour à toutes et à tous. Ce mardi, la rédaction de 20 Minutes va, avec ce Live, vous donner toutes les informations sur la nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites. Avec 14 journées de grèves et de manifestation au compteur, le mouvement, qui a réuni à plusieurs reprises plus d’un million de manifestants selon la police, égale désormais en nombre de journées d’action celui de 2010. Cela n’a toutefois pas suffi à ébranler l’exécutif, qui a usé avec la majorité de tous les outils constitutionnels à sa disposition pour faire passer son projet. Deux premiers décrets d’application de la réforme sont d’ailleurs parus dimanche au Journal officiel, dont celui portant progressivement l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.