Manifestation du 6 juin à Paris : Laurent Nuñez assure que la police attend « de pied ferme » les black blocs
SECURITE Lors de la manifestation contre la réforme des retraites ce mardi, quelque 4.000 policiers et gendarmes seront déployés à Paris, où un millier de radicaux sont attendus, selon la police
Alors que va se dérouler ce mardi la 14e journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites, le préfet de police de Paris a voulu lancer un avertissement clair aux « casseurs » et aux « black blocs ». « Nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons », a ainsi assuré lundi soir Laurent Nuñez.
Quelque 250 actions sont prévues en France, qui devraient réunir 400.000 à 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale, selon les autorités. Quelque 11.000 policiers et gendarmes seront déployés dont 4.000 à Paris, où un millier de radicaux, dont certains venus de l’étranger, sont attendus, selon des sources policières.
Laurent Nuñez à la fois « très déterminé » et « serein »
« Il y a la liberté de manifester (…) c’est compliqué de les empêcher de venir manifester », a fait valoir sur BFMTV le préfet de police, en assurant être « très déterminé » et « serein ».
« Les casseurs et les black blocs viennent pour semer le chaos, le désordre (…) Ils viennent pour perturber la manifestation », a poursuivi Laurent Nuñez, en appelant « à la responsabilité des uns et des autres » pour ne pas se mêler à ces radicaux, encagoulés et tout de noir vêtus, lors de la manifestation. Il a évoqué en outre la présence « d’individus qui regardent et encouragent » les black blocs à intervenir.
Pour le préfet, « il y a quelque chose de politique chez les black blocs » et leur tactique consiste « à chercher à faire intervenir les forces de l’ordre pour ensuite les prendre à partie ».