En images : Lyon en pleine lumière
SHOW•Partez à la découverte de la Fête des lumières jusqu’au 10 décembreCaroline Girardon
Difficile de passer à côté de l’événement. Deux millions de visiteurs sont attendus à Lyon jusqu’à dimanche, où se déroule la Fête des Lumières. Pour l’occasion, 32 installations ont été disséminées à travers la ville.
Dix-neuf ont été réalisées par des artistes qui n’avaient encore jamais participé à cet événement. Parmi eux, le chanteur-acteur-réalisateur Philippe Katerine présente la « Rose family », des « êtres sculptés » issus « des ateliers de pâte à modeler » qu’il effectuait avec ses enfants pendant le confinement.
D’énormes bulles de savon, des geysers, des films des frères Lumière réinterprétés par l’intelligence artificielle, un dragon qui glisse sur un lac ou une fontaine enchantée… complètent le programme de ce festival à découvrir en images.
Bruno Ribeiro a eu la géniale idée de rendre hommage aux frères Lumière (natifs de Lyon) en réinterprétant leurs premiers films grâce à l’intelligence artificielle.
Sur les façades de l’Hôtel de Ville et du musée des beaux-arts, défilent les images tirées des premières pellicules et celles qui auraient pu être créées en 2023. Le tout accompagné d’une musique de Rone. Efficace
Pour trouver un peu de calme, faîtes une escale au pied de la colline de Fourvière. Franck Dion explore l’univers des rêves où s’invitent « ceux du fleuve ». À savoir tout un tas de créatures qui pourraient bien se trouver quelques mètres plus bas, dans les profondeurs de la Saône…
Dans le Vieux-Lyon, la cathédrale Saint-Jean, lieu incontournable de l’événement, se retrouve plongée au cœur d’une rave party berlinoise. Lasers, flashs, images saccadées et musique techno, le bâtiment tremble de tous les côtés.
Dans cette édition plus « futuriste » que les précédentes années, la place des Jacobins émerge entre jeux de lasers et jets de fumée.
Quiétude la plus complète au parc de la Tête d’Or. Après avoir traversé la roseraie, les visiteurs découvrent l’apaisante « Fontaine enchantée ».
«Geysers », l’œuvre de Jérôme Donna est peut-être la plus « waouh » de cette édition. Les lumières, le cadre magique du parc de la Tête d’Or, la brume qui semble s’en échapper et les petits sapins lumineux qui viennent compléter le tableau, sont pour nous l’une des plus belles réussites de cette année.
Sur les eaux du lac de la Tête d’or, flotte un sympathique dragon dont les écailles changent de couleur tout au long de sa promenade. Poétique.
Au parc de la Tête d’Or, Philippe Katerine est également venu présenter sa « Rose Family » peuplée d’étrangers bonhommes. L’idée lui est venue pendant le confinement en jouant à la pâte à modeler avec ses enfants.
«Sign », place de la République où un étrange brasier trône au milieu de l’eau.
Cette année, la place Bellecour, amputée de son cheval qui est en phase de restauration, a été envahie par d'énormes bulles de savon colorées devant lesquelles les visiteurs se prennent en photo.