Act Up-Paris, la lutte contre le silence

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Olivier Juszczak
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SCHACHT/SIPA

Le 1er décembre 2017, c'est la journée mondiale de la lutte contre le Sida. À l'occasion de la sortie du film 120 battements par minute de Robin Campillo, le 23 aout 2017, 20 Minutes revenait en images sur les actions marquantes de l'association Act Up-Paris dans la lutte contre le sida.

« Silence = Mort » est le slogan de référence de l'association issue de la communauté homosexuelle.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • SCHACHT/SIPA

    Le 1er décembre 2017, c'est la journée mondiale de la lutte contre le Sida. À l'occasion de la sortie du film 120 battements par minute de Robin Campillo, le 23 aout 2017, 20 Minutes revenait en images sur les actions marquantes de l'association Act Up-Paris dans la lutte contre le sida.

    « Silence = Mort » est le slogan de référence de l'association issue de la communauté homosexuelle.

    Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • GINIES/SIPA

    Didier Lestrade (ici en 2000) est l'un des membres fondateurs d'Act Up-Paris avec Pascal Loubet et Luc Coulavin, en 1989, suivant le modèle américain né deux ans plus tôt. L'époque où le sida, encore méconnu, fait des ravages dans la communauté homosexuelle. L'ambition est d'utiliser les médias comme relais et toucher les gens en les sensibilisant sur la maladie. Le sida a fait 30.000 victimes en France de 1983 à 1995 d'après l'institut de veille sanitaire.

  • JOB/SIPA

    Le 26 avril 1992, Act Up-Paris dénonce « l’État meurtrier » en déployant une banderole dans Paris en pleine « affaire du sang contaminé» suite à des infections par transfusion sanguine. 

  • FACELLY/SIPA

    Cleews Vellay (deuxième en partant de la gauche) remplace Didier Lestrade en 1992 à la présidence d'Act Up-Paris. Il décède du sida en 1994 et Christophe Martet (troisième en partant de la gauche) prend à son tour la présidence de l'association. Les deux hommes ici lors d'une conférence de presse à Paris, le 22 février 1993.

  • GERARD JULIEN/AFP

    Lors de la journée internationale de lutte contre le sida, Act Up-Paris déroule un préservatif géant sur l'obélisque de la Place de la Concorde, à Paris, le 1er décembre 1993. Cette image fait le tour des médias et permet de communiquer sur l'importance de l'utilisation du préservatif dans la lutte contre l'épidémie.

  • CHAM/SIPA

    L'année suivante les membres de l'association manifestent en mimant la mort sur l'avenue des Champs-Élysées devant l'Arc de triomphe.

  • DURAND FLORENCE/SIPA

    En septembre 1999, Emmanuelle Cosse devient présidente d'Act Up-Paris. Elle est la première femme, hétérosexuelle et séronégative à diriger l'association. Elle restera à ce poste jusqu'en 2001.

  • FRANCOIS MORI/AP/SIPA

    Le 13 septembre 2002, du faux sang est jeté sur la plaque de l'ambassade de Chine à Paris, afin de protester contre l'emprisonnement de l'activiste d'AIDES Wan Yanhai en Chine. Il a contribué à révéler un scandale de sang contaminé dans son pays.

  • HALEY/SIPA

    Le 16 octobre 2002, Act Up-Paris bloque l'entrée de l'usine Coca Cola à Grigny (Essonne). L'association proteste contre le refus de l'entreprise de fournir une aide médicale à ses employés infectés du sida qui travaillent en Afrique.

  • DURAND FLORENCE/SIPA

    Act Up-Paris envahit le ministère de la Santé pour protester contre l'expulsion des séropositifs et l'absence de soins fournis aux sans-papiers, le 18 novembre 2003. Jean-Christophe Mattei occupe le poste de ministre de la Santé.

  • HADJ/SIPA

    Le 26 avril 2005, l'association Act Up-Paris organise une opération contre la firme pharmaceutique américaine Pfizer devant le siège à Paris. Les membres recouvrent la façade de faux sang et font les morts devant l'entrée.

  • NEGROTTO VIVIANE/SIPA

    Act Up-Paris organise une simulation de mariage homosexuel dans cathédrale Notre-Dame à Paris, le 5 juin 2005. La loi sur le mariage pour tous sera votée huit ans plus tard sous la présidence de François Hollande.

  • NICOLAS JOSE/SIPA

    L'association Act Up-Paris continue de militer aujourd'hui sur les thèmes de la thérapeutique, de la vie sociale des séropositifs, de la prévention et de l'information. Le film 120 battements par minute devrait remettre un coup de projecteur sur cette association qui combat le silence. Ici, une banderole déployée lors d'une manifestation à Paris le 1er décembre 1993.

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