Fusillade devant un collège juif à Toulouse: Les similitudes entre le drame et les exécutions de militaires

«On ne peut manquer de remarquer qu'il y a des similitudes entre les agressions dont ont fait l'objet nos militaires à Toulouse et à Montauban et cet attentat horrible contre des enfants ce matin.» Claude Guéant a fait le lien, ce lundi, entre la fusillade qui a éclaté en début de matinée devant un collège juif de Toulouse et celles qui ont visé des parachutistes quelques jours plus tôt. Le point sur les similitudes entre ces différentes affaires.

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Le scooter

Dans les deux cas, le tireur -un individu seul vêtu de noir, selon les témoins- se déplaçait sur un scooter de grosse cylindrée. C’est un Yamaha T-Max qui a été identifié à Montauban par des témoins. Une source proche de l'enquête indique que le même scooter volé a servi dans les trois affaires.

L’arme

C’est la même arme qui a servi dans les meurtres des militaires à Toulouse et à Montauban et dans la fusillade devant le collège Ozar Hatorah, ont établi les analyses balistiques vendredi. Une arme de calibre 11.43, même si des douilles de 9 mm ont également été retrouvées sur place ce lundi.

La région

Les trois crimes ont eu lieu dans le sud-ouest de la France. Deux à Toulouse, l’autre à Montauban, à moins de 55 km de là. Les trois militaires tués étaient d'origine maghrébine, le blessé est antillais.

Le mode opératoire

Le tueur a fait preuve d’une grande détermination, procédant de sang froid à des exécutions qui semblent programmées. Dans le cas des militaires, il attendait ses victimes sur les lieux du crime. Le tireur est arrivé ce lundi matin devant le collège, un établissement discret sans enseigne apparente et situé dans une rue peu passante, à l’heure où les familles viennent y prier avant le début des cours. Dans tous les cas, il a abattu froidement ses victimes avant de prendre la fuite en scooter.