Nicolas Sarkozy a été accueilli très chaleureusement au Vatican

RELIGION Il a rencontré le pape Benoît XVI pendant une demie-heure...

20 Minutes avec AFP
— 
Nicolas Sarkozy a rendu visite au pape Benoît XVI au Vatican, vendredi 8 octobre 2010.
Nicolas Sarkozy a rendu visite au pape Benoît XVI au Vatican, vendredi 8 octobre 2010. — AFP PHOTO / POOL / CHRISTOPHE SIMON

Le pape Benoît XVI et le président français Nicolas Sarkozy se sont entretenus ce vendredi en tête-à-tête pendant une demi-heure au Vatican, quelques semaines après l'affaire des expulsions de Roms par la France.

Arrivé en fin de matinée au Saint-Siège pour la deuxième visite de son mandat, Nicolas Sarkozy a été accueilli par Benoît XVI par un très chaleureux «bonjour M. le président» en français, avant que le pape ne le conduise dans la bibliothèque pour un entretien à huis clos qui a duré un peu plus de trente minutes.

«Je suis heureux de vous revoir une fois de plus», a dit le président à son hôte. «Je garde un grand souvenir de ma visite en France» (en 2008), a enchaîné Benoît XVI. «C'est la France qui a gardé un grand souvenir de votre visite, ça a été une grande réussite», lui a répondu son invité.

Echange des cadeaux

Après leur entretien, Nicolas Sarkozy a présenté au pape sa délégation, avant un traditionnel échange de cadeaux. Le président français a offert au pape une édition d'époque du «Génie du christianisme» et des «Mémoires d'Outre-tombe» de Chateaubriand, et a reçu une faïence et une gravure représentant la place Saint-Pierre.

Le 22 août, quelques jours après le rapatriement par la France de plus de 200 Roms vers la Roumanie et la Bulgarie, Benoît XVI avait publiquement rappelé, en français, la nécessité de «savoir accueillir les légitimes diversités humaines».

Alors que les démantèlements de camps illégaux et expulsions de Roms par Paris suscitaient de nombreuses réactions indignées en Europe et dans la classe politique française, ces propos avaient été largement considérés comme une critique de plus à l'encontre de la politique du gouvernement français.