Poursuivi pour détention d'armes, le conservateur d'un musée du Débarquement a été relaxé
Le conservateur du musée du Débarquement de Vierville (Calvados), Michel Brissard, poursuivi par la justice pour importation et détention illégales d'armes de la Seconde Guerre mondiale, a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Chartres.
La justice lui reprochait de ne pas avoir fourni de justificatifs sur l'origine de ces armes.
Le 6 juillet 2007, les agents de la Direction des opérations douanières de Rouen avaient saisi à son domicile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) un véritable arsenal actif, détenu sans autorisation : dix armes lourdes - dont un lance-roquettes antichars - plusieurs kilos de munitions de divers calibres, un canon de 57 mm britannique, un canon anti-aérien allemand, un bazooka, un lance-flammes, un lance-grenades, un mortier et trois mitrailleuses.