Le député centriste favorable au PV à 20 euros... a été privé deux fois de permis

SECURITE ROUTIERE Charles de Courson avait été contrôlé en excès de vitesse...

C. F.
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L'Assemblée a également donné son feu vert à l'abaissement de 60 à 50% des revenus du montant maximum d'impôts directs payé par un contribuable, dit "bouclier fiscal". Le dispositif, évalué à 600 millions d'euros s'appliquera à partir de 2008, en intégrant les prélèvements sociaux, CSG (Contribution sociale généralisée) et CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale), un amendement de Charles de Courson (NC) les excluant ayant été rejeté. Selon le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), "234.397" personnes sont concernées.
L'Assemblée a également donné son feu vert à l'abaissement de 60 à 50% des revenus du montant maximum d'impôts directs payé par un contribuable, dit "bouclier fiscal". Le dispositif, évalué à 600 millions d'euros s'appliquera à partir de 2008, en intégrant les prélèvements sociaux, CSG (Contribution sociale généralisée) et CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale), un amendement de Charles de Courson (NC) les excluant ayant été rejeté. Selon le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), "234.397" personnes sont concernées. — Dominique Faget AFP/Archives

Les amendes, il connaît bien. Le député Charles de Courson (Nouveau Centre) qui milite pour un relèvement des contraventions de 11 à 20 euros, a eu plusieurs fois maille à partir avec la police pour ses excès de vitesses, comme le rappelle ce jeudi Humour de droite sur twitter.

Début 2010, l'élu avait été contrôlé à 141 km/h sur une route limitée à 90 km/h. Un dépassement qui lui a valu un retrait de permis de conduire sur le champ. Il devait être convoqué au tribunal «d'ici un mois ou deux», confiait-il alors à l'Union, ajoutant «j'ai fait une bêtise. J'assume!». A la clé, selon le quotidien, une amende pouvant aller jusqu'à 1.500 euros et une suspension de permis pour plusieurs années. Contacté par 20minutes.fr, le tribunal de police de Châlons-en-Champagne indique qu'«aucune audience publique concernant M. de Courson n'est inscrite au calendrier», l'affaire ayant peut-être été réglée par voie d'ordonnance pénale (une procédure de jugement écrite et non contradictoire).

Charles de Courson n'en était pas sa première bévue en la matière. En 2002, il admettait, toujours dans les colonnes de l'Union, s'être fait «retirer trois points à trois reprises en dix ans, ayant subi auparavant une suspension de huit jours». Et, en juin 2003, le député s'était fait contrôler à 114 km/h au lieu de 50 à Châlons-en-Champagne. Ce qui lui vaut le sobriquet de «Charles à fond, à fond, de Courson».