Hérault : Trois cents personnes, dont Jean-Luc Mélenchon, pour soutenir le maire LFI agressé

MARCHE Le 23 septembre dernier, René Revol (LFI), le maire de Grabels, avait été plaqué au mur et menacé par deux hommes, dans une rue de Montpellier

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Jean-Luc Mélenchon (LFI) lors de la Fête de l'Humanité, en septembre 2023.
Jean-Luc Mélenchon (LFI) lors de la Fête de l'Humanité, en septembre 2023. — MARTIN CHANG/SIPA

Environ 300 personnes ont participé à la marche contre les violences de l’extrême droite, samedi, à Grabels (Hérault). Le maire de cette commune de la métropole de Montpellier, René Revol (LFI), avait été agressé, le 23 septembre, par deux individus, alors qu’il revenait d’une manifestation contre les violences policières. Samedi, Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise, a notamment participé à cette marche.

« René [Revol] a été agressé par deux lâches, a confié Jean-Luc Mélenchon. Ils pensaient l’humilier en le qualifiant d'"ami des Arabes". Nous sommes tous, ici, les amis de l’ensemble des êtres humains. Sans distinction de genre, religion ou couleur de peau. »

« Nous les ferons plier par la force de la loi »

« Le monde que nous voulons doit être débarrassé du racisme, a-t-il poursuivi. Ceux qui ont agressé le maire de Grabels se sont retranché de la République. Le moment venu, nous les ferons plier par la force de la loi. » Jean-Luc Mélenchon a regretté, par ailleurs, que « le président [de la République] n’ait pas dit un mot pour René [Revol]. »

Dans une interview à 20 Minutes vendredi, René Revol avait exhorté la société « à se réveiller » face aux violences de l’extrême droite. « Je sens venir quelque chose qui est un peu du même ordre [que les évènements de mai 1968], a-t-il confié. On règle les problèmes par la violence, ce n’est pas bon. Je n’ai pas peur. Je suis simplement plus prudent. » L’élu de Grabels a déposé plainte. Une enquête est en cours.