Rennes : Un mineur reconnaît être l'auteur d'un mail « sur fond d’islamisme radical » menaçant un lycée d'attentat
Menaces Des menaces d’attentat avaient été proférées à l’encontre d’un établissement scolaire de Cesson-Sévigné
- Edit du 22/09/2023 : Un mineur a été placé en garde à vue. Il aurait reconnu être à l'origine du mail de menaces, relate le parquet de Rennes, précisant qu'il était scolarisé dans l'établissement.
Les menaces d’attentat visant des établissements scolaires se sont multipliées en France ces derniers jours, obligeant l’évacuation des élèves et du personnel à de multiples reprises. Ce fut le cas le 20 septembre au lycée Ozanam de Cesson-Sévigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), après la réception d’un mail contenant « une menace liée à la présence d’explosifs dans l’établissement ». Le lycée avait été évacué et les forces de l’ordre étaient rapidement intervenues pour sécuriser les lieux. Aucune trace d’explosif n’avait été retrouvée. Un mineur a été interpellé ce vendredi 22 septembre. Il aurait reconnu être l'auteur du courriel, précise le procureur de la République Philippe Astruc. D'après nos informations, le mis en cause est scolarisé au lycée Ozanam. Il n'était pas connu de l'institution judiciaire.
D’après le magistrat, le mail avait été envoyé le 19 septembre à 23h50 sur la boîte mail du secrétariat, occasionnant l’évacuation du lycée le lendemain matin à l’ouverture du message. Le parquet précise que les menaces ont été formulées « sur fond d’islamisme radical ».
L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Rennes sous les qualifications de « menace de crime ou délit contre les personnes ou les biens » mais aussi « divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse ». Des faits qui font encourir une peine de six ans de prison et de 45.000 euros.
Un mineur a été interpellé
Plusieurs établissements scolaires ont dû être évacués ces derniers jours après la multiplication de menaces terroristes, notamment en Normandie et en région parisienne. Un mineur a été arrêté et placé en garde à vue. « Ce type de menace particulièrement inacceptable constitue une atteinte grave à la tranquillité de la communauté éducative et présente au surplus un caractère particulièrement anxiogène dans le contexte réel de menace terroriste que nous connaissons », estime le procureur de Rennes Philippe Astruc.