Autoroute A69 : L’opposant Thomas Brail est descendu de son arbre le temps d’un rendez-vous (stérile) avec Clément Beaune
Salut vieille branche Le ministre des Transports a reçu ce mardi après-midi Thomas Brail, perché devant son ministère pour protester contre le chantier de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres
Clément Beaune a réussi à faire descendre Thomas Brail de son arbre, mais juste le temps d’un entretien, a priori peu concluant. L’entourage du ministre des Transport indique qu’il a reçu ce mardi après-midi le tenace opposant à la construction de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse, perché sur un arbre devant le ministère depuis la semaine dernière et en grève de la faim depuis le 1er septembre.
Selon le militant écologiste, les autorités restent inflexibles face aux revendications des opposants, au nom de la défense de l’environnement. « J’ai réitéré la demande du collectif La voie est libre (LVEL), nous réclamons la suspension des travaux tant que les recours sur le fond ne sont pas jugés. Le ministre reste campé sur ses positions. Rien ne bouge, mais on garde espoir », a-t-il confié à l’AFP, à l’issue du rendez-vous.
Une possible réunion jeudi
Une nouvelle réunion entre les opposants et les pouvoirs publics est prévue jeudi après-midi à Toulouse, en présence du préfet et de Carole Delga (PS) la présidente de la région Occitanie. Les défenseurs de l’environnement posent toutefois la condition d’une suspension du chantier pour s’y rendre. Et plusieurs d’entre eux ont aussi entamé une grève de la faim dans la Ville rose, perchés devant l’hôtel de région. Ils dénoncent un projet « écocide et archaïque ».
Divers recours ont été déposés contre l'A69. Si aucun n’a abouti, aucun n’a non plus été jugé au fond. Les opposants comptent désormais sur une requête auprès du tribunal administratif de Toulouse et sur un pourvoi déposé en août auprès du Conseil d’Etat pour obtenir la suspension du chantier.
« L'A69 est un projet initié de longue date et fortement soutenu par les élus locaux, toutes couleurs politiques confondues », fait valoir l’entourage de Clément Beaune qui met aussi en avant l’adhésion des populations locales.