Plusieurs lycées visés par des menaces d’attentats et messages inquiétants
fausse alerte Rien qu’en Seine-Maritime, six lycées ont été évacués mardi matin après reçu des menaces d’attentat
Menace sérieuse ou mauvaise blague ? Plusieurs lycées ont été la cible en ce début de semaine de messages de menace ou d’alerte à la bombe, provoquant l’évacuation des établissements concernés. Rien qu’en Seine-Maritime, dans l’agglomération de Rouen, six lycées ou collèges sont concernés, confirme la préfecture du département à 20 Minutes, confirmant une information du Parisien. Il s’agit du lycée des métiers Grieu à Rouen, le lycée Gustave-Flaubert à Rouen, le collège Fontenelle à Rouen, le lycée Marcel-Sembat à Sotteville-lès-Rouen, le lycée Fernand-Léger à Grand-Couronne et le CFA Simone-Veil à Rouen.
« Aucune menace n’a à ce stade été confirmée », selon la préfecture. Les établissements scolaires concernés ont toutefois été évacués « afin de permettre à la police nationale d’engager un protocole de levée de doute. Dans ce cadre, une visite approfondie des locaux des établissements scolaires va être organisée », poursuit la préfecture. Une enquête a également été ouverte et confiée à la direction territoriale de la police judiciaire.
Evacuation à Tarbes et en Seine-Saint-Denis
D’autres départements sont également concernés. Une évacuation des élèves du lycée Marie-Curie, à Tarbes (Hautes-Pyrénées), a été confirmée à 20 Minutes par le rectorat de Toulouse. « Suite à l’alerte au lycée Marie-Curie de Tarbes, les élèves ont été évacués ce matin, et les services de la préfecture et les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont été prévenus. L’opération de déminage est désormais sur le point d’être terminée. Les cours vont reprendre dans la sérénité pour tous les élèves », a expliqué le rectorat.
Interrogé par 20 Minutes, le rectorat de Créteil, indique aussi que « le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis a pris connaissance ce matin d’un courriel indiquant qu’une bombe avait été déposée dans l’établissement ». Les forces de l’ordre sont intervenues et l’établissement a été évacué pendant ce temps. A 11h30, la levée de doute a permis de confirmer qu’il s’agissait d’une fausse alerte.