En lecture et compréhension, les petits français sont au-dessus de la moyenne mondiale

éducation nationale Les filles obtiennent des performances supérieures à la celles des garçons dans tous les pays étudiés, sauf l’Espagne et la République tchèque

20 Minutes avec AFP
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De élèves de classes de CM1/CM2 à Nice.
De élèves de classes de CM1/CM2 à Nice. — SYSPEO/SIPA

Peut mieux faire, diraient les professeurs sur un bulletin de notes. La France se place dans la moyenne internationale en ce qui concerne les compétences en lecture et compréhension de ses écoliers de classe de CM1, révèle l’étude internationale Pirls menée dans 57 pays, publiée mardi. Elle a obtenu un score global moyen de 514 points, au-dessus des 500 points moyens, mais en dessous de la moyenne européenne de 527 points, selon l’étude Progress in International Reading Literacy Study. Des résultats qui se sont stabilisés en 2021 par rapport à 2016, malgré la crise du Covid-19, et après quinze ans de baisse continue, relève de son côté l’agence statistique du ministère de l’Education (Depp).

Dans le contexte de la pandémie, alors que la France fait partie des pays de l’OCDE ayant le moins fermé leurs écoles, la grande majorité des pays de l’Union européenne (UE) affichent une baisse statistiquement significative, en moyenne de 11 points par rapport à 2016. Dans l’étude de 2021, 21 pays obtiennent un score supérieur à celui de la France. Singapour (587), Hong Kong (573) et la Russie (567) affichent les meilleurs résultats. Les premiers pays de l’Union européenne sont la Finlande (549) et la Pologne (549).

Les filles ont de meilleurs résultats que les garçons

L’étude Pirls a testé 400.000 écoliers au total sur leurs capacités à comprendre des textes. Les résultats des écoliers français sur les processus de compréhension les plus complexes (« interpréter » et « apprécier ») ont augmenté de neuf points et ceux portant sur les processus les plus simples (« prélever » et « inférer », soit tirer une conséquence) restent stables.

Enfin, les filles obtiennent des performances supérieures à la celles des garçons dans tous les pays étudiés, sauf l’Espagne et la République tchèque. C’est le cas aussi en France, où l’écart entre le score moyen des filles (521) et celui des garçons (507) est assez marqué, relève la Depp.