Morbihan : « On a essayé de le faire durer »… Ce parc naturel de cervidés doit fermer définitivement
Cerf Fini Le parc du Stérou, à Priziac, n’a pas pu obtenir de nouveau bail pour continuer à exploiter ses terrains
- A Priziac, dans le Morbihan, le parc naturel du Stérou doit fermer ses portes, suscitant l’émotion des habitués des lieux.
- Le propriétaire de cette forêt ne souhaite plus la louer aux gérants du parc, qui n’ont pas pu racheter les terres.
- Environ 150 cerfs, daims et biches vivent dans cet espace sauvage de 70 hectares.
Il ne reste plus que cinq jours aux amoureux du parc du Stérou pour venir en profiter. Le mardi 28 février, ce parc naturel de Priziac (Morbihan) qui abrite environ 150 cerfs, biches et faons fermera définitivement ses portes. La raison ? Le bail est arrivé à échéance et le propriétaire des terres ne souhaite plus le prolonger, a appris 20 Minutes, confirmant une information du Télégramme. Ouvert en 1996, ce parc permettait d’observer les animaux dans un cadre sauvage sur environ 70 hectares boisés. « Cela fait quatre ans que nous avons repris. Et cela fait quatre ans que nous savons que le temps nous est compté. On a essayé de le faire durer mais cette fois, le propriétaire ne veut plus le louer. Nous le comprenons, il veut juste être tranquille », explique Alain Le Souef, gérant du parc du Stérou.
Le propriétaire habitant sur le domaine, il souhaitait plutôt vendre une partie de ses terres que de continuer à les louer. « On a envisagé de les acheter mais on n’a pas obtenu l’accord des banques », poursuit le gérant.
Autrefois appelé Aquanature, le parc accueillait entre 5.000 et 10.000 visiteurs par an. Repris en 2019 par la famille Le Souef, il proposait une immersion au milieu d’animaux en semi-liberté. Des nuitées dans des chalets en pleine nature étaient également proposées. « Nous sommes un peu tristes car nous avions encore des idées. Pendant quatre ans, nous avons rencontré plein de gens sympas », poursuit le gérant. L’annonce de la fermeture a généré une cascade de commentaires sur les réseaux sociaux, de nombreux habitués regrettant la disparition « d’un parc enchanteur ».
Beaucoup d’internautes s’interrogent aussi sur le devenir des animaux. Les cerfs, biches et daims appartiennent toujours au propriétaire des terres. Il appartient à ce dernier de décider de leur sort. Quant à la trentaine d’animaux de la ferme qui appartenaient aux gérants, ils seront gardés par la famille, donnés ou vendus.