Au Royaume-Uni, des entreprises convaincues par la semaine de travail de 4 jours

JOUR OFF Sur les 61 entreprises expérimentant la semaine de 4 jours depuis juin 2022, 56 souhaiteraient la conserver

20 Minutes avec agence
Les nouveaux horaires de la semaine de quatre jours permettraient d’améliorer le bien-être des employés (illustration).
Les nouveaux horaires de la semaine de quatre jours permettraient d’améliorer le bien-être des employés (illustration). — RonaldCandonga / Pixabay

La semaine de quatre jours de travail semble avoir séduit des entreprises britanniques. D’après un rapport de l’association 4 Day Week, le think tank Autonomy et des chercheurs de l’université de Cambridge et du Boston College (Etats-Unis), publié ce mardi, 92 % des entreprises l’ayant testé souhaite la maintenir, rapporte Le HuffPost.

Durant six mois, ces entreprises britanniques étaient libres de s’organiser comme elles le voulaient, tant que la rémunération de leurs employés était maintenue et que leur temps de travail était réduit. Une liberté qui a permis de mettre au point plusieurs modèles de « semaine de 4 jours ». Outre celui du « vendredi chômé », des modèles « échelonnés » ou « annualisés » ont pu voir le jour.




Une expérimentation visiblement satisfaisante

Sur 61 entreprises de tous les secteurs, elles sont 56 à vouloir maintenir ce modèle (18 ont annoncé que ce changement serait permanent), qui permet un maintien de la performance et de la productivité. Leur chiffre d’affaires aurait ainsi augmenté de 1,4 % durant l’expérience.

Les nouveaux horaires permettraient d’améliorer le bien-être des employés. Les salariés auraient plus de facilité à trouver un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. De plus, « les niveaux d’anxiété, de fatigue et de troubles du sommeil ont diminué, tandis que la santé mentale et physique s’est améliorée », révèlent les auteurs de l’étude, cités par Le HuffPost.

Quelques points négatifs sont toutefois à noter : 17 % des employés ont rapporté une hausse du nombre d’heures supplémentaires et 15 % ont relevé une augmentation de leur volume horaire. Certains ont même rencontré des difficultés pour dormir et 10 % ont confié être plus fatigués.