Grand Est : Enquête pour agressions sexuelles présumées au Conseil régional

VIOLENCE Selon les « Dernières nouvelles d’Alsace », un conseiller alsacien du groupe majoritaire se serait introduit au domicile d’une de ses collègues et l’aurait agressée sexuellement

20 Minutes avec AFP
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L'hémicycle du conseil régional du Grand Est à Strasbourg (archives).
L'hémicycle du conseil régional du Grand Est à Strasbourg (archives). — SAUTIER PHILIPPE

La justice s’intéresse à certains agissements au sein du Conseil de la région Grand Est. Une enquête est en cours pour des faits d’agressions sexuelles et de harcèlement, qui a poussé l’élu concerné à se mettre en retrait.

« C’est une enquête préliminaire », a déclaré la procureure de Colmar Catherine Sorita-Minard, confirmant une information des Dernières nouvelles d’Alsace. Selon le quotidien régional, un conseiller alsacien du groupe majoritaire (LR, centristes et indépendants) se serait introduit au domicile d’une de ses collègues et l’aurait agressée sexuellement. Les faits remonteraient à l’été dernier.

Les noms de l’agresseur et de la victime non dévoilés

Le journal ne précise pas par contre les noms du suspect ni de la victime présumée mais indique que des salariés, d’anciens salariés et des élus sont interrogés dans le cadre de l’enquête. Le président de la région Grand Est, le centriste Franck Leroy, a pour sa part indiqué dans un communiqué avoir été informé qu'« une plainte a été déposée par une des élues du Conseil régional à l’encontre d’un autre élu, pour des faits présumés d’agression sexuelle » et que son directeur de cabinet a « immédiatement pris contact avec ces deux élus ».



Franck Leroy « prend acte de la décision prise par l’élu régional concerné de se mettre en retrait du groupe majoritaire et de l’assemblée ». « Si les faits étaient avérés, il est évident qu’ils seraient incompatibles avec la poursuite de tout mandat électif », souligne-t-il, prévenant qu’il « prendrait alors les mesures conservatoires de son ressort ».