Trottinettes en libre-service : Le gouvernement refuse l’interdiction mais planche sur « un plan de régulation »
Free-Floating Ses déclarations interviennent quatre jours après l’initiative de la maire de Paris Anne Hidalgo d’organiser un référendum sur l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service
« Je crois que les interdictions pures et simples sont des solutions simplistes ». Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, qui s’est exprimé sur France 2 ce mardi matin, ne souhaite pas voir disparaître les trottinettes en free-floating. Ses déclarations interviennent quatre jours après l’initiative de la maire de Paris Anne Hidalgo d’organiser un référendum sur l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale – à laquelle elle est elle-même favorable – le 2 avril.
Le ministre délégué aux Transports planche par ailleurs sur « un plan de régulation des trottinettes » et rencontrera des associations concernées « dans les prochaines semaines ». « Je crois à la régulation », a affirmé le ministre.
Vers une obligation du port du casque ?
Un décret d’octobre 2019 encadre déjà l’utilisation des trottinettes électriques : il fixe en particulier un âge minimum de 12 ans, limite leur vitesse à 25 km/h, en interdit la circulation sur les trottoirs (sauf exception locale) et l’usage à plusieurs, et les oblige à être équipé de feux de position avant et arrière, de catadioptres, d’un système de freinage et d’un avertisseur sonore.
Comme pour les autres véhicules, il est interdit de téléphoner ou de porter des écouteurs en conduisant. S’il a refusé de se prononcer sur l’obligation de porter un casque, Clément Beaune a indiqué que « ça fait partie des pistes qu’on regarde ».
« Je veux qu’on renforce en tout cas les contrôles, les mesures de précaution », a déclaré le potentiel futur candidat à la Mairie de Paris, citant l’âge, des obligations de sécurité, ou « l’interdiction du téléphone qui est mal respectée ».
« Je crois que l’interdiction, ce serait casser un mode de transport qui peut être écologique, qui peut être une solution dans les grandes villes », a insisté le ministre, quand bien même elle peut « (poser) des problèmes ».