Crise énergétique : RTE abaisse le risque de tension sur le réseau électrique en janvier

Electricité Cette évolution favorable est à mettre sur le compte d’une forte baisse de la consommation qui est « désormais solidement établie », avec un recul de 9 % sur les quatre dernières semaines

20 Minutes avec AFP
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Lignes haute tension partant de la centrale nucléaire de Penly. (illustration)
Lignes haute tension partant de la centrale nucléaire de Penly. (illustration) — ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Et si la crise énergétique était de l’histoire ancienne ? Mardi, le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension RTE a qualifié de « moyen » le risque de tensions sur le réseau électrique en janvier. Précédemment, le gestionnaire du réseau électrique plaçait janvier comme un mois à risque « élevé ».

« Sous réserve du maintien des efforts d’économies d’énergie, ces évolutions favorables permettent de réduire le risque pour la sécurité d’approvisionnement par rapport à l’anticipation de ces derniers mois, en particulier pour le mois de janvier (…) sans pouvoir l’exclure en cas de conditions météorologiques très défavorables », estime RTE dans la dernière actualisation de ses perspectives pour le système électrique pour les quatre prochaines semaines.

Recul de 9 % de la consommation sur les quatre dernières semaines

« La France aborde le cœur de l’hiver dans une situation plus favorable qu’au début de l’automne, et mieux préparée à faire face aux situations de tension », affirme le gestionnaire. Cette évolution favorable est à mettre sur le compte d’une forte baisse de la consommation qui est « désormais solidement établie », avec un recul de 9 % sur les quatre dernières semaines.



En outre, les stocks hydrauliques, qui avaient souffert de la sécheresse, ont pu être « reconstitués » au cours de l’automne tandis que les stocks de gaz ont pu être préservés à la faveur des températures douces des mois d’octobre et novembre. Autre amélioration notable : la disponibilité du parc nucléaire dont la capacité a dépassé 40 gigawatts (GW) à compter de la semaine du 12 décembre après la remise en service de nombreux réacteurs.

L’ensemble de « ces éléments permettent de réduire le risque d’émission du signal Ecowatt rouge » par rapport au scénario de base établi par RTE en septembre. Ce signal prévient de risques de coupures ciblées à moins de réductions substantielles de la consommation d’électricité.