Grèves : « Il y aura des trains et des avions » à Noël, assure Clément Beaune qui se dit « assez confiant »
Tranquille Pour rappel, les syndicats des aiguilleurs de la SNCF ont déposé un préavis de grève pour les fêtes de Noël, tout comme les stewards et hôtesses d’Air France
Pas de fortes inquiétudes du côté du gouvernement. Mardi, Clément Beaune, ministre des Transports s’est déclaré « assez confiant » au sujet des grèves prévues autour des vacances de Noël dans le transport aérien et à la SNCF, affirmant qu’elles n’auront pas d’impact majeur sur les déplacements des Français. Pour rappel, les syndicats des aiguilleurs de la SNCF ont déposé un préavis de grève pour les fêtes de Noël, tout comme les stewards et hôtesses d’Air France.
« Je suis assez confiant qu’il n’y aura pas de fortes perturbations », a-t-il déclaré sur France 2. « Pour ceux qui ont des billets », « il y a de très fortes chances que les vols soient assurés pendant les vacances de Noël même s’il peut toujours y avoir des problèmes de dernière minute, a estimé Clément Beaune. Il y aura des trains, il y aura des avions. »
« Il peut toujours y avoir des problèmes de dernière minute »
Du côté des chemins de fer, le conflit avec les aiguilleurs reste tendu et SUD-Rail a maintenu vendredi son appel à la grève du jeudi 15 décembre 20 heures au lundi 19 décembre 8 heures soit la totalité du premier week-end des vacances scolaires.
Chez Air France, les syndicats UNAC et SNGAF du personnel navigant d’Air France ont déposé un préavis de grève pour la période du 22 décembre au 2 janvier. Les pilotes de la compagnie guadeloupéenne Corsair sont appelés à une grève du 16 au 22 décembre et Air Antilles est menacé par un mouvement social des hôtesses et stewards du 17 au 22 décembre. Le spectre d’une grève pendant la période des fêtes plane également sur la filiale française d’EasyJet.
« Après deux ans de Covid-19, je crois que les Français ont le droit à du repos, à retrouver leurs familles, à prendre un peu de vacances à Noël », a expliqué le ministre qui « appelle à la responsabilité » et demande de ne pas « ajouter de la galère » aux « angoisses » et « difficultés » liées « à la situation économique internationale ».