Movember 2022 : Pourquoi célèbre-t-on le mois de la moustache ?
SANTE En dix-neuf ans d’existence, ce mouvement visant à sensibiliser les gens aux problématiques de santé masculine a rassemblé 6 millions de participants à travers le monde
Après Octobre rose, le mois de sensibilisation au cancer du sein, un autre événement lié à la santé – masculine cette fois-ci – arrive juste après : Movember. L’initiative mondiale, qui dure tout le mois de novembre, incite les hommes à se laisser pousser la moustache pour sensibiliser la population aux cancers de la prostate et des testicules, ainsi qu’à la santé mentale ; rapporte le site Doctissimo.
Le mouvement existe en France depuis 2012 mais a été créé en 2003 par deux amis en Australie. Ils se sont lancé le défi de trouver trente hommes qui se laisseraient pousser la moustache en novembre. Ils se sont ainsi rendu compte que cet élément de pilosité faciale générait beaucoup de questions et d’échanges.
Echanger autour de la santé masculine
Ils ont alors associé leur challenge à une collecte de fonds au bénéfice de la Prostate Cancer Foundation of Australia. Le premier don généré par Movember a été la plus grosse somme reçue par l’association. Petit à petit, l’événement est donc devenu l’occasion d’une sensibilisation à certains problèmes de santé masculine.
Movember est désormais un phénomène mondial et rassemble chaque année 6 millions de participants, hommes comme femmes. Dès le 1er novembre, les hommes sont invités à se raser à blanc puis à se laisser pousser la moustache. Les participants peuvent en outre participer à différentes activités, sensibiliser à leur niveau à l’importance des dépistages et d’une activité physique quotidienne et organiser des cagnottes.
Le Movember vise à aborder plus ouvertement certains sujets tabous de santé masculine. Depuis 2003, l’événement a permis de récolter 597 millions d’euros à travers le monde et a lancé 1.250 projets sur la santé masculine. Ces dons, déductibles des impôts, visent notamment à réduire de moitié le nombre de décès dus aux cancers de la prostate et des testicules d’ici 2030.