Changement d’heure : La Sécurité routière rappelle les bons réflexes pour être visible la nuit

PRUDENCE La nuit qui tombe plus tôt augmente le risque d’accidents sur les routes

20 Minutes avec agences
Les usagers de la route les plus vulnérables ont tout intérêt à se rendre visibles, notamment au moyen d'accessoires réfléchissants. (Illustration)
Les usagers de la route les plus vulnérables ont tout intérêt à se rendre visibles, notamment au moyen d'accessoires réfléchissants. (Illustration) — PublicDomainPictures / Pixabay

La Sécurité routière a rappelé ce mercredi aux usagers l’importance de se rendre visible sur la voie publique juste avant le changement d’heure. Chaque année, un pic d’accidents est observé le week-end suivant le décalage horaire saisonnier. Elle a également invité « les automobilistes à redoubler de vigilance » vis-à-vis des piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes.

La France passera à l’heure d’hiver dans la nuit de samedi à dimanche, il fera donc nuit plus tôt. Chaque année, le nombre d’accidents impliquant un piéton augmente de 42 % en novembre par rapport à octobre, selon les données de l’ONISR recueillies entre 2015 et 2019.

90 % des cyclistes inquiets pour leur sécurité la nuit

« Dans les phares d’une voiture, les autres usagers sont visibles à seulement 20 mètres lorsqu’ils sont vêtus de noir », rappelle le communiqué de la Sécurité routière. « Or, à 50 km/h, une voiture a besoin au minimum de 25 m pour s’arrêter sur sol sec (38 m sur sol mouillé). Avec des accessoires réfléchissants, ils sont visibles à 150 m. » L’organisme encourage donc les usagers vulnérables à porter des « vêtements clairs » ainsi que des « dispositifs rétroréfléchissants ».

Selon une étude de l’association Assurance Prévention, 82 % des Français sont inquiets pour leur sécurité quand la visibilité baisse (le soir, la nuit ou en cas de brouillard). Les cyclistes sont les plus nombreux à se sentir vulnérables (à 90 %), suivis des conducteurs de deux-roues motorisés (à 85 %) et des utilisateurs de trottinettes électriques et autres engins similaires (à 82 %).


Si les bons réflexes sont connus, ils ne sont pas systématiquement appliqués. Seuls 73 % des piétons empruntent systématiquement les trottoirs quand la visibilité est réduite et 29 % portent des vêtements clairs. La moitié des cyclistes ne porte pas toujours d’accessoires réfléchissants. A trottinette électrique, 38 % des utilisateurs n’allument pas systématiquement leurs feux.