Covid-19 et surtout canicule, quels sont les départements qui ont subi la plus forte surmortalité estivale ?
MORTEL été Les statistiques de l’Insee montrent un nombre de décès qui repart singulièrement à la hausse entre le 1er juillet et le 31 août
Plus de 11.000 décès supplémentaires. Entre le 1er juillet et le 31 août, la France a enregistré une surmortalité de 12 % par rapport à 2019, dernière année de référence avant l’épidémie de Covid-19. Un chiffre à mettre en parallèle avec les 19.000 décès supplémentaires constatés en 2003, année déjà marquée par un été caniculaire.
Régions du sud particulièrement touchées
Selon l’Insee, cette surmortalité semble encore liée au Covid-19, mais aussi à la canicule qui a frappé le pays. « Néanmoins, la comparaison avec l’année 2019 présente des limites pour l’analyse, explique l’institut dans un communiqué. D’une part, l’été 2019 avait, lui-même, été marqué par deux épisodes de canicule très intenses et étendus sur le territoire. D’autre part, la population a augmenté et vieilli entre 2019 et 2020. »
Une certitude, ce sont surtout les régions du sud qui sont les plus touchées par la hausse des décès : Occitanie (+18,1 %, Corse (+17,9 %), provence-Côte d’Azur (+16,5 %) et nouvelle-Aquitaine (+14,9 %). Trois régions du nord-ouest sont également concernées : Pays-de-la-Loire (+16,9 %), la Bretagne (+13,9 %) et la Normandie (+13,8 %).
Au niveau des départements, ceux qui ont subi la plus forte évolution de la mortalité sont le Tarn-et-Garonne (+40,5 %), la Charente-Maritime (+28,5 %) et l’Ardèche (+27,4 %). Au nombre de décès supplémentaires, il s’agit des Bouches-du-Rhône (+ 448 décès), du Var (+382) et du Nord (+342).