C’est l’heure du BIM : Macron tance Moscou, rapport sur l’inceste et Julien Bayou écarté
ACTUALITES « 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Macron accuse Moscou de faire revenir le monde à « l’âge des impérialismes »
Mardi à l’ONU, Emmanuel Macron a choisi de ne pas adopter le ton habituellement posé des discours à l’Assemblée générale. Le chef de l’Etat a ainsi demandé aux dirigeants de la planète à rejeter « le nouvel ordre » de division que cherche à imposer la Russie. « Nous avons tous un rôle pour mettre un terme [à la guerre en Ukraine] car nous en payons tous le prix ». « Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies », a martelé Emmanuel Macron. Or « qui est hégémonique aujourd’hui, si ce n’est la Russie ? ».
La Ciivise présente un premier rapport sur les séquelles de l’inceste
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) donne ce mercredi les clefs au gouvernement pour agir. La Ciivise va en effet présenter un premier rapport sur les conséquences à l’âge adulte des victimes de violences sexuelles, élaboré à partir de plusieurs récits récoltés. Au total, elle indique avoir reçu près de 16.000 témoignages de victimes. Grace à ceux-ci, l’organe a pu élaborer cinq préconisations « réalistes et réalisables », que présente à 20 Minutes Édouard Durand, juge et coprésident de la Ciivise.
Bayou « mis en retrait » de la coprésidence du groupe écologiste
Les violences faites aux femmes plongent la Nupes dans la tourmente. Alors que LFI est engluée dans l’affaire Quatennens, la direction des écologistes est maintenant secouée par le cas de Julien Bayou. Ce dernier accusé de violences psychologiques par une ex-compagne, est « mis en retrait de ses fonctions » de coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a annoncé le bureau du groupe mardi, en attendant les conclusions d’une enquête interne. Cette « mise en retrait » « ne vaut pas démission » et a été décidée « sans présager des conclusions de cette affaire et pour assurer la sérénité de la rentrée parlementaire ».