Covoiturage : Rouen, Angers et Montpellier en tête des villes, l’Ile-de-France en tête des régions
MOBILITE La carte des territoires pratiquant le plus le covoiturage n’est pas similaire à celle des bassins de population, constate une étude de l’application Klaxit
Avec la hausse des prix du carburant, le covoiturage devient une solution de mobilité de plus en crédible. Mais dans quelles villes cette pratique est-elle la plus ancrée ? Avec pas moins de 11.766 trajets de covoiturage recensés en février dernier, tous opérateurs confondus, c’est à Rouen que le partage de l’automobile est le plus répandu, selon une étude réalisée par l’application Klaxit (hors Paris).
La capitale normande, bien aidée par une politique incitative de la métropole, devance assez nettement les villes d’ Angers (7.968 trajets) et de Montpellier (7.396). Suivent ensuite Nantes, Toulouse, Annecy et Metz avec plus de 5.000 déplacements mensuels de covoiturage chacune.
L’Ile-de-France domine les régions
A noter que Beauvais (Oise) compte à elle seule davantage de trajets réalisés en covoiturage que Lyon ou Marseille, en étant pourtant 25 fois plus petite. Bordeaux, Lille, Nice, Strasbourg, Rennes et Grenoble, qui font pourtant partie des métropoles françaises les plus peuplées, sont absentes du Top 10.
Si l’on s’intéresse aux régions françaises, c’est l’Ile-de-France qui écrase le classement. Avec 143.169 trajets cumulés en février, la région francilienne pèse à elle seule 57 % des covoiturages réalisés en France. Outre l’attractivité parisienne, cela s’explique, en partie, par le fait qu’Ile-de-France Mobilités subventionne le covoiturage depuis cinq ans déjà. Derrière, les régions Pays-de-la-Loire et Occitanie se partagent le podium. Viennent ensuite Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie.