LGV Bordeaux-Toulouse : Premiers coups de pioche début 2024, pour une mise en service en 2032

TRANSPORTS Jean Castex était à Toulouse ce lundi pour signer un protocole d’accord sur le financement de la première étape du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest

Béatrice Colin
Avec la LGV, Toulouse ne se trouverait plus qu'à trois heures de train de Paris.
Avec la LGV, Toulouse ne se trouverait plus qu'à trois heures de train de Paris. — PATRICK LEVEQUE/SIPA
  • Jean Castex était à Toulouse ce lundi pour signer avec SNCF-Réseau et 25 collectivités un protocole d’accord sur le financement du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.
  • Le Premier ministre a annoncé le début des travaux pour début 2024, au mieux fin 2023, et une mise en service en 2032.

Après des années d’attente, les premiers coups de pioche de la future Ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux devraient être donnés début 2024, pour une mise en service des premiers trains en 2032. « Si on pouvait faire en sorte que ce soit fin 2023, ce serait l’idéal. Nous espérons que les premiers trains emprunteront cette voie en 2032. Je rappelle que si nous n’avions pas pris collectivement les choses en mai, dans la Loi d’orientation des mobilités (LOM), c’était marqué cinq ans plus tard pour le début des travaux et le premier train aurait dû circuler en 2037 », a rappelé ce lundi matin Jean Castex.


En déplacement à Toulouse, le Premier ministre a signé le plan de financement de cette infrastructure qui doit mettre la Ville rose à trois heures de Paris et à une heure de la capitale girondine. Une étape importante qui fait suite à la création le 2 mars dernier de la Société du Grand projet Sud-Ouest, qui va centraliser les financements des collectivités territoriales et bénéficier de nouvelles ressources fiscales, en particulier la Taxe Spéciale d'Equipement. Elle devrait générer 24 millions d’euros par an et être payée par les contribuables assujettis aux taxes foncières et aux taxes d’habitation sur les résidences secondaires, dont le bien se situe à moins d’une heure d’une gare desservie par la LGV.

Première étape

Si le montant global du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qui comprend aussi la ligne Bordeaux-Dax, est évalué à 14 milliards d’euros, l’engagement pris ce lundi par l’Etat, SNCF-Réseau et 25 collectivités concerne une première tranche de 5,6 milliards d’euros. Le gouvernement s’est engagé à en financer 40 %, à parité avec les collectivités territoriales et 20 % du montant est attendu de l’Union européenne.

Le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest doit permettre de mettre Toulouse à 3 heures de Paris.
Le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest doit permettre de mettre Toulouse à 3 heures de Paris. - Prefecture 31

Cette première enveloppe va permettre de lancer la réalisation notamment des aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux (AFSB) et ceux et du nord de Toulouse (AFNT). Ces étapes doivent permettre d’accélérer le déploiement des RER métropolitains de Toulouse et Bordeaux.