Coronavirus : « Macron, on t’emmerde », « Confiance rompue »… Qu’ont dit les anti-pass dans la rue ce samedi ?

EPIDEMIE Plus de 105.000 manifestants ont été recensés à travers le pays, selon le ministère de l’Intérieur

20 Minutes avec AFP
Un manifestant contre le pass vaccinal, le 8 janvier 2022.
Un manifestant contre le pass vaccinal, le 8 janvier 2022. — KONRAD K./SIPA

Une mobilisation presque comparable à septembre. Les opposants à la politique sanitaire du gouvernement, et notamment au futur pass vaccinal, sont descendus dans la rue ce samedi. Selon l’Intérieur, 105.000 manifestants ont été recensés à travers le pays. Mais quel message exactement voulaient-ils adresser au chef de l’Etat, quelques jours après sa sortie choc dans Le Parisien. Dans une interview, Emmanuel Macron avait affirmé : « Les non-vaccinés,  j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie ».

Evidemment, c’est avec des pancartes « Macron, on t’emmerde ! » que les anti-pass ou anti-vaccination ont défilé. A Paris, on a aussi pu lire des messages tels que « Macron, ton pass on n’en veut pas » ou « Touchez pas aux enfants », au milieu des drapeaux français. « Si la loi passe, on ne pourra plus aller à l’école, on ne pourra plus travailler », a aussi dit craindre un jeune homme proche des idées de Florian Philippot, le chef de file des Patriotes. Pour une autre manifestante, le problème est « le pass qui devient une obligation vaccinale déguisée ».

« Tout vacciné est un futur non vacciné »

Du côté des politiques, le sénateur RN Stéphane Ravier a appelé sur scène à « virer la macronie en lui mettant un grand coup de pied dans les urnes ». « Tout vacciné est un futur non vacciné » en raison de la nécessité d’effectuer un ou des rappels, « tout Français est dans le collimateur des folies liberticides de Macron le dingue », a lancé quant à lui Florian Philippot.

Ailleurs en France, d’autres slogans ont fleuri. A Lyon, par exemple, on a osé le terme « apartheid social », quand des Bordelais scandaient eux « A quand un vaccin du respect ? », ou « Confiance rompue ». Parmi les manifestants en Gironde, une femme, non-vaccinée contre le Covid-19 « mais pas antivaccin », a indiqué avoir battu le pavé « pour la première fois de sa vie », car les propos du président de la République ont « fait déborder le vase ».